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NUITS-SAINT-GEORGES 2019

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CÉPAGE


100% Pinot Noir.


NOTES DE DÉGUSTATION


Robe : rubis profonde avec des reflets violines.

Nez : puissant et riche avec des notes épicées auxquelles se mêlent des arômes de petits fruits rouges.

Bouche : ronde, riche et complexe avec des tanins bien présents et racés. Elle associe des arômes fruits noirs avec en finale un boisé subtil.


ACCORDS METS ET VINS


A servir avec une gigue de chevreuil, de la viande de canard et en général sur des viandes rouges rôties ou en sauce. En fin de repas, à déguster avec un Coulommiers suivi d’un clafoutis de cerises. A apprécier aussi tout simplement en apéritif.


SERVICE


Servir à la température de 16 à 17 °C.


POTENTIEL DE GARDE


Ce vin qui se déguste bien aujourd’hui, laisse présager une longévité d’une dizaine d’années après son millésime.


ORIGINE


Appellation communale, au cœur de la Côte de Nuits en Bourgogne, à mi-chemin entre Dijon et Beaune, récoltée sur les parties délimitées du village de Nuits-Saint-Georges. Elle s’étend sur 304 hectares (dont 143 sont classés en 1er cru) et produit essentiellement des vins rouges.

La diversité des terroirs provient des variations de sols, d'orientations et de situations. Le vignoble est divisé par une vallée, une rivière et le village. Au nord, les sols sont composés de limons caillouteux de la Côte et d'alluvions de la vallée du Meuzin. Au sud, les limons profonds et marno-calcaires de la combe des Vallerots dominent en bas, tandis qu'au sommet du coteau, le sol devient rocheux. Exposition Est/Sud-Est.


VINIFICATION ET ÉLEVAGE


Vinification traditionnelle : la vendange, éraflée, macère à froid 3 à 4 jours avant de fermenter. Un remontage et deux pigeages quotidiens sont effectués pour optimiser l’extraction des bons tanins. La fermentation dure 15 jours. Après assemblage des jus de goutte et jus de presse, le vin est logé en fûts (dont 30% de fûts neufs) pour un élevage sur lies durant 12 à 15 mois. La fermentation malolactique y a lieu et est conduite à 100%.


Millésime : 2019


2019 est une année singulière et fortement contrastée. Elle a apporté son lot de stress, avec des moments de tension dans beaucoup d’exploitations, alors que les vendanges se sont passées très sereinement, pour un résultat final qui enthousiasme les professionnels au-delà de leurs attentes. Il a fait chaud et sec, mais les vins affichent une fraîcheur qui ravira les amateurs de vins de Bourgogne, accompagnée d’une gourmandise qui séduira. Seul bémol, les volumes sont en dessous d’une année moyenne.

L’hiver est plutôt doux, avec des températures supérieures à la moyenne en décembre et février, alors que les précipitations sont variables : décembre est très arrosé, février beaucoup moins. Le cycle végétatif démarre donc assez précocement, avec un débourrement légèrement en avance dans certains secteurs.

Les températures clémentes de mars permettent une belle évolution de la vigne. Les parcelles les plus en avance atteignent le stade mi-débourrement dès les premiers jours d’avril. Mais, un temps froid s’installe alors sur la Bourgogne. Les gelées du 5 avril au matin, en particulier, provoquent des dégâts, plus ou moins marqués selon les secteurs, les températures et le stade de développement de la végétation. Ceux-ci impacteront les volumes récoltés, en particulier dans le Mâconnais. Les températures restent basses et de nouvelles gelées ont lieu entre le 12 et le 15 avril. Toutefois, leurs dégâts sont bien moindres. Le cycle végétatif redémarre seulement après la mi-avril, grâce à la hausse des températures. Le stade mi-débourrement est atteint après la mi-avril pour les parcelles les plus en retard.

La chaleur et le manque d’eau s’imposent ensuite. Dans la grande majorité, les vignes conservent un excellent état sanitaire jusqu’aux vendanges, les pressions d’oïdium, ponctuelles et localisées, étant vite maîtrisées. Les quelques précipitations d’août aident au développement de la vigne et lancent la véraison. En quantités très variables selon les zones géographiques, elles créent une forte hétérogénéité dans l’avancement du cycle végétatif, d’une parcelle à l’autre, mais aussi, parfois, à l’intérieur d’une même parcelle. Cette hétérogénéité se maintient jusqu’aux vendanges. Globalement, la vigne a plutôt bien résisté au manque d’eau, restant vigoureuse jusqu’au bout. Néanmoins, celui-ci affecte plus durement certaines parcelles en fin de saison, particulièrement sur les jeunes plants. Un peu de grillure survient alors. La fin août et le début septembre restant au beau fixe, la maturation se fait à un bon rythme. Quelques phénomènes de concentration sont à noter en septembre, mais, grâce aux millerands, une fois n’est pas coutume, l’acidité reste présente jusqu’au bout dans les baies !

Les vendanges débutent le 30 août pour les crémants, suivies une semaine plus tard par celles des vins tranquilles qui s’étalent jusqu’à la mi-octobre. Cette durée inhabituelle est possible grâce à l’excellent état sanitaire des raisins et au maintien de conditions météo favorables. Tenant compte de la diversité des maturités de chaque parcelle, les vignerons récoltent au rythme du raisin. Aucune règle géographique : les analyses de maturité et la dégustation des baies prévalent.