100% Pinot Noir.
Robe : rubis profonde avec des reflets violines.
Nez : puissant et riche avec des notes épicées auxquelles se mêlent des arômes de petits fruits rouges.
Bouche : ronde, riche et complexe avec des tanins bien présents et racés. Elle associe des arômes fruits noirs avec en finale un boisé subtil.
A servir avec une gigue de chevreuil, de la viande de canard et en général sur des viandes rouges rôties ou en sauce. En fin de repas, à déguster avec un Coulommiers suivi d’un clafoutis de cerises. A apprécier aussi tout simplement en apéritif.
Servir à la température de 16 à 17 °C.
Ce vin qui se déguste bien aujourd’hui, laisse présager une longévité d’une dizaine d’années après son millésime.
Appellation communale, au cœur de la Côte de Nuits en Bourgogne, à mi-chemin entre Dijon et Beaune, récoltée sur les parties délimitées du village de Nuits-Saint-Georges. Elle s’étend sur 304 hectares (dont 143 sont classés en 1er cru) et produit essentiellement des vins rouges.
La diversité des terroirs provient des variations de sols, d'orientations et de situations. Le vignoble est divisé par une vallée, une rivière et le village. Au nord, les sols sont composés de limons caillouteux de la Côte et d'alluvions de la vallée du Meuzin. Au sud, les limons profonds et marno-calcaires de la combe des Vallerots dominent en bas, tandis qu'au sommet du coteau, le sol devient rocheux. Exposition Est/Sud-Est.
Vinification traditionnelle : la vendange, éraflée, macère à froid 3 à 4 jours avant de fermenter. Un remontage et deux pigeages quotidiens sont effectués pour optimiser l’extraction des bons tanins. La fermentation dure 15 jours.
Après assemblage des jus de goutte et jus de presse, le vin est logé en fûts (dont 30% de fûts neufs) pour un élevage sur lies durant 12 à 15 mois. La fermentation malolactique y a lieu et est conduite à 100%.
Dieu que ce millésime aura été éprouvant pour le vigneron et pour le vinificateur. Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne. Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.
Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive. Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs.
Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé.
Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision. Nous avons apporté un soin tout particulier à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique de nos vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.
Dès les premières dégustations, ce millésime affichait un joli potentiel aromatique, l’équilibre acide était contenu. Nous retrouvons des vins moins solaires, dans la modération, plus légers en alcool et en structure tannique, des vins qui affirmeront leur singularité en offrant une palette diversifiée de saveurs et de textures à l’image du millésime.