Le Pinot Noir est le cépage unique des Nuits-Saint-Georges.
- 10 000 pieds/ha
- Taille guyot
- Vendange manuelle
- Rendement 40 hl/ha
- Elevage de 12 mois en pièces de chêne français.
Robe rubis profonde avec des reflets violines.
Le nez est puissant et riche avec des notes épicées auxquelles se mêlent des arômes de petits fruits rouges.
La bouche est ronde, riche et complexe avec des tanins bien présents et racés. Elle associe des arômes fruits noirs avec en finale un boisé subtil.
A servir avec une gigue de chevreuil, de la viande de canard et en général sur des viandes rouges rôties ou en sauce. En fin de repas, à déguster avec un Coulommiers suivi d’un clafoutis de cerises. A apprécier aussi tout simplement en apéritif.
Servir à la température de 16 à 17 °C.
Ce vin qui se déguste bien aujourd’hui, laisse présager une longévité d’une dizaine d’années après son millésime.
Au cœur des communes viticoles de la Côte de Nuits, entre Beaune et Dijon, Nuits-Saint-Georges comprend deux parties : le nord, de Vosne Romanée à la combe de la Serrée est une zone de coteaux ; le sud jusqu’à la commune de Premeaux est une aire de plateaux.
Ce vignoble s’étend sur environ 300 hectares. La production est d’environ 15 000 hl par récolte.
- Sols provenant des limons à cailloutis descendus de la Côte et des alluvions du Meuzin. Limons marno-calcaires provenant de la combe des Vallerot avec en allant vers le sommet, le rocher qui affleure.
- Orientation Sud-Est et Est.
- Pente douce à abrupte.
- Altitude entre 240 et 300 m.
Les mesures sanitaires ont signé les vendanges 2020 mais ne les ont pas empêchées ! Malgré la chaleur et la sécheresse qui ont historiquement marqué l’année, la qualité était au rendez-vous avec toutefois des rendements en baisse, en particulier sur les rouges aux volumes hétérogènes, mais aux beaux équilibres. Globalement l’acidité était présente, gage de vins de garde…
En Bourgogne, l’année 2020 a été marquée par la douceur et par la sécheresse. Dès la sortie d’un hiver sans gel, un temps ensoleillé et sec a dominé le printemps, favorisant un débourrement très précoce. Quelques rares épisodes pluvieux en juin et juillet n’ont pas suffi à éviter le manque d’eau. Avec des températures estivales très élevées et une lumière intense, les vignes ont petit à petit souffert de stress hydrique entrainant un blocage de maturité avant les vendanges.
Le cycle végétatif a été cette fois encore raccourci avec près de trois semaines d’avance sur 2019. Heureusement la récolte a été sauvée par les nuits relativement fraîches. La vendange était magnifique mais avec de très petits volumes en jus sur les rouges (baisses de 30 à 50%), et des degrés raisonnables en dépit de la chaleur. Les blancs ont été au contraire très généreux et ont parfaitement résisté à ces conditions extrêmes.