100% Pinot Noir.
Robe : rubis profond.
Nez : Des arômes de petites baies rouges et noires bien mûres s'expriment au nez avec une légère note giboyeuse.
Palais : En bouche, nous avons ici une très belle concentration, la structure est généreuse, la texture velours, les saveurs sont fruitées: un vin riche, aux tanins soyeux.
A servir avec des côtes de caille, un poulet rôti à la broche, du veau ou du porc. Il se marie également très bien avec des œufs en meurette, célèbre plat bourguignon.
Servir idéalement entre 15°C et 16°C.
Peut se conserver aisément 8 à 10 ans.
L'appellation Savigny-lès-Beaune entoure la commune du même nom, située au nord de la Côte de Beaune et dans le prolongement de la Côte de Nuits, nichée entre Beaune, Pernand-Vergelesses et la Montagne de Corton. D'une superficie de 383 hectares, il comprend 144 hectares classés en premier cru et 85 % de son vignoble est consacré aux vins rouges.
Le vignoble forme un V, divisé par le cône de déjection du Rhoin. Cette géographie unique crée une palette de terroirs, allant des sols graveleux et ferrugineux du côté des Pernand-Vergelesses aux sols argilo-calcaires brun-rouge sur les pentes, en passant par des sols plus sableux sur le versant opposé. Cette diversité contribue à la typicité de l'appellation : des vins fruités et souples.
Les raisins ont été cueillis à la main et triés une première fois dans le vignoble et une seconde fois sur la table de tri à leur arrivée à la cave. Tous les raisins ont été égrappés. La vinification démarre en cuve bois pour 20 jours de cuvaison avec pigeage deux fois par jour. Puis assemblage des jus de goutte et de presse. Le vin est ensuite placé en fûts de chêne (dont 30% de fûts neufs) pour 10 mois d'élevage.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.