100% Chardonnay.
Robe : Or pâle aux reflets émeraudes.
Nez : Le bouquet est expressif et d’une surprenante élégance, mêmant les arômes de fleurs blanches à des notes minérales délicatement boisées.
Palais : En bouche, un vin vif et frais, aux notes d’agrumes, fleurs blanches et belle minéralité. Élégant, équilibré et persistant.
Il est parfait pour accompagner le saumon, grillé ou fumé, et délicieux en apéritif !
Servir à une température de 14° C.
Ce vin peut être ouvert dès maintenant ou conservé en cave pendant 3 ans.
À l’extrémité sud de la Côte de Beaune, l’appellation Santenay incarne à la fois une tradition thermale et viticole. Répartie sur les communes de Santenay et Remigny, elle donne naissance à des vins aux expressions diverses selon l’exposition des coteaux. Le vignoble couvre 330 hectares, dont 120 hectares classés en Premier Cru, répartis sur trois zones distinctes. Fruit de l'assemblage de plusieurs parcelles de Premiers Crus, cette cuvée réunit différentes facettes du terroir de Santenay.
Sols bruns calcaires, cailloutis rouges, oolithe ferrugineux, calcaires jaunes, marnes, argiles et sables / Pentes variées et souvent bien prononcées / Exposition Sud et Sud-Est / Altitude : 190-380 mètres.
Après une sélection rigoureuse des raisins, les grappes sont rapidement pressées. Le moût obtenu est transféré dans des cuves inox thermo-régulées pour un débourbage à froid (8°-10°C). Après 24 heures, un soutirage sépare les jus clairs des bourbes grossières. Ces jus sont ensuite placés en fûts de chêne (35% de fûts neufs) où débute la fermentation alcoolique. L'élevage se poursuit pendant 9 mois sur lies fines avec des bâtonnages réguliers.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.
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