Les Santenay Premier Cru Blanc sont fait exclusivement à partir de Chardonnay.
- 10000 pieds/ha.
- Taille Guyot.
- Vendanges manuelles.
- Rendement : 45 hl/ha.
- Couleur or pâle aux reflets émeraudes.
- Le bouquet est expressif et d’une surprenante élégance, mêmant les arômes de fleurs blanches à des notes minérales délicatement boisées.
- En bouche, un vin tonique et frais avec une belle structure et des arômes délicats: notes fruitées (agrumes– fleurs blanches) et très minérales. Un vin racé, raffiné, bien équilibré et riche avec une très longue persistance.
Il est parfait pour accompagner le saumon, grillé ou fumé, et délicieux en apéritif !
Servir à une température de 14° C.
Tout au sud de la Côte de Beaune, sur la commune de Santenay et sur Remigny dans la continuité du terroir, les vins présentent de sensibles nuances selon le coteau.
L’Appellation d’Origine Contrôlée a été instituée en 1937 et comporte 12 Climats classés en Premier Cru.
- Sols bruns calcaires, cailloutis rouges, oolithe ferrugineux, calcaires jaunes, marnes, argiles et sables.
- Pentes variées et souvent bien prononcées.
- Exposition Sud et Sud-Est
- Altitudes 190-
Après un tri sévère des raisins à la vigne puis à leur arrivée aux chais, les fruits sont pressés rapidement et expédiés en cuverie où ils vont être logés en cuve inox thermo-régulée pour y subir un débourbage à froid (8°-10°C).
Après 24 heures, un soutirage permet de séparer les jus clairs chargés de lies fines des bourbes grossières. Ces mêmes jus sont directement entonnés en fûts de chêne où va démarrer la fermentation alcoolique sous l’influence des levures sélectionnées de Bourgogne.
La température naturelle de la cave favorise la cinétique fermentaire. L’élevage se poursuit dans les mêmes fûts sur lies fines avec bâtonnages réguliers pour nourrir le vin. 9 mois d’élevage sous-bois avec une proportion de 35% de fûts neufs.
« Cela faisait bien longtemps que les viticulteurs n’avaient pas eu à endurer un tel chemin de croix pour donner naissance à un nouveau millésime. Durant les mois d’Avril, Mai et Juin 2016, ils ont subi les conséquences dramatiques du gel, des chutes de grêle, des attaques de mildiou, des craintes d’oïdium, etc…
Nombreux sont ceux qui ont souffert très durement de ces caprices de la météo, au point de souhaiter parfois que « l’année se termine le plus rapidement possible » et de douter de l’avenir. Enfin, juillet puis août puis Septembre, avec le plein soleil, ont fait oublier un peu la peine et ramené le moral dans le vignoble. »
Dans le Sud de la France et la Vallée du Rhône, malgré certaines intempéries, la récolte est moyenne en termes de volume mais de belle qualité avec des vins rouges concentrés, riches et assez bien équilibrés. Les vins blancs ont, eux, un peu plus souffert de cette forte chaleur estivale.
En Bourgogne, à la récolte, toutes les vignes étaient vertes mais beaucoup cachaient cependant, sous leur feuillage, un manque de raisins. La Bourgogne produit cette année encore une petite récolte, voire très petite pour certaines appellations (Chablis). Mais, pour les vignes épargnées et celles qui ont pu bénéficier d’une « repousse », les raisins étaient au rendez-vous, en bonne proportion.
Quand le viticulteur, au cours de cette année 2016, a su apporter tous les soins nécessaires à cette vigne malmenée par des intempéries successives et a réussi à amener les fruits à pleine maturité, alors les vins sont de belle qualité. Ils sont concentrés, avec des tanins assez soyeux, et bénéficient d’un équilibre acide de bon aloi.
C’est donc un millésime où le « vinificateur » a fait la différence qualitative. Ces turbulences n’auront pas suffi à entamer notre moral et nous sommes fiers de vous présenter LE millésime 2016.
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