100% Chardonnay.
Robe : Robe or pâle aux reflets émeraude, limpide et brillante.
Bouquet : Un nez fin, élégant, raffiné, floral (fleurs blanches), fruité (poire) avec quelques notes d'amande fraîche.
Bouche : La bouche séduit par sa pureté, sa vivacité bien fondue et sa rondeur. Les arômes mêlent subtilement fleurs, fruits et une touche boisée. Un profil franc et racé, à la personnalité affirmée.
Il sera parfait sur un poisson poché au beurre blanc, une volaille à la crème, du saumon fumé, une truite aux amandes, des crustacés, un ris de veau. A essayer sur un foie gras ou, plus original, sur un canard à l'orange.
Servir idéalement à 14°C. environ.
Il se conservera et pour s'apprécier 5 à 8 ans après son millésime.
À l’extrémité sud de la Côte de Beaune, l’appellation Santenay est répartie sur les communes de Santenay et Remigny, elle donne naissance à des vins aux expressions diverses selon l’exposition des coteaux. Le vignoble couvre 330 hectares, dont 120 hectares classés en Premier Cru, répartis sur trois zones distinctes.
Le Santenay Premier Cru Beauregard est l'un des climats les plus réputés de Santenay. Il est situé proche des vignes de l'appellation Chassagne-Montrachet. Le nom "Beauregard" est né de la position géographique des vignes. En effet, la parcelle surplombe la plaine de la Saône, d'où son nom. Les vignes sont plantées en Chardonnay. Plutôt âgées, les vignes sont situées sur un sol argilo-calcaire, plutôt caillouteux.
Vendangés à la main, les raisins sont triés puis pressés rapidement avant d'être rapidement logés en cuve inox thermo-régulée pour un débourbage à froid, suivi, après 24 heures, d'un soutirage pour extraire les jus clairs chargés de lies fines. Ces jus sont directement entonnés en fûts de chêne où la fermentation alcoolique démarre sous l'influence de levures sélectionnées de Bourgogne. L'élevage se poursuit durant 12 mois dans ces fûts (dont 35% de fûts neufs) et sur lies fines avec des bâtonnages réguliers pour "nourrir" le vin.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.
Voir la fiche PDF