100% Chardonnay.
Robe : or pale avec avec de légers reflets verts.
Nez : bouquet riche avec des notes florales, de fruits jaunes, de brioche et de noisettes grillées, ainsi qu'une touche de miel et de vanille délicatement fumée.
Bouche : ronde et ample, portée par une belle fraîcheur, une minéralité marquée et de fines notes boisées offrant longueur, texture et persistance.
Il s'accorde merveilleusement avec les crustacés, les pétoncles, les escargots, les sushis, la sole amandine, les volailles et les pâtes à la crème, ainsi qu'avec les fromages doux.
Servir idéalement à une température située entre 13 et 14°C.
À déguster dès à présent pour profiter de sa jeunesse vibrante ou à conserver pendant 4 à 6 ans pour laisser ses arômes évoluer en finesse.
L'Appellation Pouilly-Fuissé, au sud de la Bourgogne, couvre 800 ha, dont 194 ha en Premiers Crus depuis 2020. La production se concentre autour de Chaintré, Fuissé, Solutré-Pouilly et Vergisson, dominés par les célèbres roches de Solutré et Vergisson, des éperons calcaires culminant à 495 m.
Le Premier Cru "La Maréchaude" se situe sur les pentes argileuses et calcaires de la Roche de Vergisson, à 350 m d'altitude, avec une exposition sud/sud-ouest. Les sols, très caillouteux et profonds, sont constitués de marnes gris-bleues du Jurassique ancien. Ce terroir, avec ses grandes amplitudes thermiques, permet une expression fine du Chardonnay.
Les raisins sont délicatement pressés pour obtenir un jus de haute qualité, ensuite débourbé 12 à 24 heures en cuve thermorégulée. Après soutirage, le moût fermente en cuve inox à 16-18°C avec des levures sélectionnées. Aux 2/3 de la fermentation, le vin est transféré en fûts de chêne, dont 40 % neufs (français et américains), pour apporter rondeur, notes fumées et épicées. L'élevage sous-bois dure 14 mois sur lies fines afin d'apporter longueur et structure ainsi que des notes finement boisées.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.