100% Chardonnay.
Robe : Belle couleur or pâle, limpide et brillante.
Bouquet : D'élégants arômes de fleurs blanches comme l'acacia, mêlées à des notes d'agrumes, le tout porté par une belle trame minérale et fruitée.
Palais : De la vivacité et de la légereté. L'attaque enthousiaste est balancée par une agréable onctuosité et la structure, d'un bel équilibre, se marie parfaitement à la fraicheur laissant, au palais, une sensation longue et agréable.
Il accompagnera parfaitement les poissons et crustacés, mais aussi les cuisses de grenouilles, une blanquette de veau, une volaille à la crème et les fromages de brebis ou une belle part de Gruyère.
Servir idéalement à une température d'environ 13-14°C.
Ce vin peut être apprécié dès aujourd'hui ou être conservé en cave durant les 2 prochaines années.
Chablis, situé près d’Auxerre dans le département de l’Yonne, est parmi les vignobles les plus septentrionaux de la Bourgogne. Il est donc aux « portes » de la Champagne et de la région parisienne sur lesquelles il s’est appuyé pour se faire une renommée. Légèrement détaché du « cœur » du vignoble bourguignon, le Chablisien trouva son essor au début du 19è siècle grâce aux voies navigables que sont l’Yonne et la Seine.
Le Chablisien se caractérise par sa production uniquement de vins blancs de cépage Chardonnay et par sa géologie affirmée dont l’assise majeure provient du Kimméridgien. Le vignoble est cultivé sur les plateaux calcaires, en pente légèrement prononcée, à une altitude de 180 à 260 m et exposé Sud-Ouest.
Les raisins de Chardonnay ont été pressurés juste après la récolte. La fermentation a débuté, avec des levures sélectionnées, en cuves acier inoxydable sous contrôle des températures (18°C) pour conserver un maximum de fruit.
La fermentation malolactique a débuté, 10 jours après la fin des fermentations alcooliques pour se terminer à la fin novembre, puis le vin a été élevé sur lies partielles durant 4 à 5 mois.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.