100% Chardonnay.
Robe : or pâle, limpide et brillante.
Bouquet : arômes de fleurs blanches mêlés à des notes d’agrumes sur fond minéral (silex, pierre à fusil) et fruité (fruits à chair blanche).
Bouche : vive et légère, équilibrée en vivacité. Cette attaque enthousiaste se poursuit par une rondeur aimable. Son gras s’accorde à sa fraîcheur pour offrir au palais une sensation persistante.
À servir avec de la charcuterie, des huitres, un Vol au Vent de ris d’agneau, une cuisse de poulet grillé ou un morceau de gruyère.
Servir idéalement à une température de 13 à 14 °C.
Ce vin peut être dégusté maintenant ou être conservé en cave durant les deux prochaines années.
Appellation communale récoltée sur les parties délimitées de 17 Villages dont le village de Chablis. Elle couvre 3712 hectares, ce qui en fait l’AOC la plus étendue de Bourgogne. Il se caractérise par sa production uniquement de vins blancs et par sa géologie affirmée dont l’assise majeure provient du Kimméridgien. Les Chablis sont implantés sur les coteaux de part et d’autre de la vallée du Serein, la paisible rivière qui traverse le Chablisien. Sol et sous-sol calcaire du Kimméridgien / Pente légèrement prononcée / Exposition Sud-Ouest / Altitude 180 à 260 m.
C'est le cépage Chardonnay, également appelé "Le Beaunois" dans la région de Chablis, qui est à l'origine de ce joli vin.
Une fois arrivés en cave, les raisins passent par un pressurage pneumatique long avant débourbage statique et fermentation alcoolique avec levures sélectionnées en cuves acier inoxydable sous contrôle des températures de 18 à 20°C pour conserver un maximum de fruit. Départ en fermentation malolactique rapidement après la fin des fermentations alcooliques pour se terminer à 100% en janvier. Elevage sur lies fines pour une période de 6 à 8 mois avec des batonnages réguliers pour remettre les lies en suspension et, ainsi, apporter gras et structure au vin.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.