L’Aligoté est le seul cépage du Bourgogne Aligoté.
Robe : jaune pâle aux reflets émeraude.
Bouquet : vif et tonique, sur des arômes d’agrumes frais, de tilleul et de citron.
Palais : beaucoup de fraicheur en bouche, de la vivacité et de la minéralité. Des saveurs de fruits frais (agrumes) ainsi que quelques notes de pomme au four et une belle typicité.
Compagnon idéal des fruits de mer ainsi que des sashimis et des sushis. Mais aussi des asperges, d'une purée d’avocats, de la charcuterie, des épinards à la crème, des poissons frits ou grillés et du Comté. Ou en apéritif, avec de la crème de cassis, pour le célèbre Kir.
Servir à 11-12°C. environ.
A boire jeune, dans ses première année pour bénéficier de toute sa fraîcheur.
L’aire de l’appellation Bourgogne Aligoté se confond avec celle de l’appellation Bourgogne. Elle s’étend sur 384 communes des départements de l’Yonne, de la Côte d’Or, de la Saône et Loire et du Rhône. En partant au Nord de la région de Chablis et de l’Auxerrois, jusqu’au Sud à la région du Mâconnais, en passant par la Côte d’Or et la Côte Chalonnaise, les Bourgogne Aligoté sont issus d’une grande diversité de terroirs.
Cette appellation est produite à partir d’un seul cépage, l’Aligoté, connu en Bourgogne depuis le XVIIème siècle. Ce cépage original est peu répandu dans le monde, il couvre 1500 hectares en Bourgogne.
Les mois de novembre et décembre 2021 puis janvier 2022 ont été assez pluvieux et les mois de février et mars plutôt frais, ce qui a ralenti la sortie des bourgeons et donc évité les problèmes de gel que nous avions eu l'année dernière.
Le mois de mai a été particulièrement chaud permettant à la floraison de se dérouler dans de très bonnes conditions. Le mois de juin, par contre, a été un peu chaotique au niveau météo puisque nous avons eu des matinées chaudes, puis dans l'après-midi, des orages réguliers et violents, parfois accompagnés de grêle. Mais au final, rien de bien méchant sur notre Bourgogne.
Et puis nous avons eu un stress hydrique qui s'est vite amorcé dès le début juillet pour se poursuivre sur tous les mois d'été, en conséquence de chaleurs très importantes avec sans doute un petit ralenti sur la maturité selon les parcelles.
Bien sûr, tout a été conditionné par le travail dans les vignes, la conduite tenue et la charge de l'exposition. Ainsi, certaines parcelles ont donné un millésime magnifique, alors sur d'autres, le vignoble a plus enregistré cette déshydratation. Les très fortes chaleurs ont bloqué la maturité de manière plus importante par endroit, et il a fallu attendre plus longtemps, reporter la vendange pour atteindre la pleine maturité.
A Chablis, les pluies sont enfin arrivées à partir de la mi-août, avec des bénéfices plus ou moins importants selon les millimètres tombés au sol. Quelques vignerons ont démarré les vendanges alors que le mois d’août s’achèvait, mais pour la plupart la récolte a démarré sur les premiers jours de septembre. Les pluies ont épargné les vendangeurs, choisissant les fins d’après-midi ou la nuit pour tomber. Les feuilles, encore en bonne santé, en ont profité! Cette eau providentielle a limité la concentration des jus et permis aux grappes vendangées d’offrir un bel équilibre entre la richesse en sucres et l’acidité.
Les vendanges se sont achevées la troisième semaine de septembre avec le sourire : ni le gel ni la sécheresse n’ont empêché une production proche de la normale, même si les volumes rentrés pouvaient être hétérogènes d’un domaine à l’autre, certains faisant facilement le plein alors que d’autres n’atteignaient pas le rendement de l’appellation.
Les vins en devenir expriment des notes de fruits murs, de poire, de pêche, tout en gardant de la fraicheur. Ils sont généreux et présentent de beaux équilibres. La qualité est donc aussi au rendez-vous. Après une année 2021 perturbée par une faible récolte, ce millésime 2022 est une vrai bouffée d’oxygène.