L’Aligoté est le seul cépage du Bourgogne Aligoté.
Robe : jaune pâle aux reflets émeraude.
Bouquet : vif et tonique, sur des arômes d’agrumes frais, de tilleul et de citron.
Palais : beaucoup de fraicheur en bouche, de la vivacité et de la minéralité. Des saveurs de fruits frais (agrumes) ainsi que quelques notes de pomme au four et une belle typicité.
Compagnon idéal des fruits de mer ainsi que des sashimis et des sushis. Mais aussi des asperges, d'une purée d’avocats, de la charcuterie, des épinards à la crème, des poissons frits ou grillés et du Comté. Ou en apéritif, avec de la crème de cassis, pour le célèbre Kir.
Servir à 11-12°C. environ.
A boire jeune, dans ses première année pour bénéficier de toute sa fraîcheur.
L’aire de l’appellation Bourgogne Aligoté se confond avec celle de l’appellation Bourgogne. Elle s’étend sur 384 communes des départements de l’Yonne, de la Côte d’Or, de la Saône et Loire et du Rhône. En partant au Nord de la région de Chablis et de l’Auxerrois, jusqu’au Sud à la région du Mâconnais, en passant par la Côte d’Or et la Côte Chalonnaise, les Bourgogne Aligoté sont issus d’une grande diversité de terroirs.
Cette appellation est produite à partir d’un seul cépage, l’Aligoté, connu en Bourgogne depuis le XVIIème siècle. Ce cépage original est peu répandu dans le monde, il couvre 1500 hectares en Bourgogne.
Après un pressurage modéré, les moûts recueillis sous le pressoir sont débourbés puis mis en fermentation en cuves avec régulation de la température (18-20°C). La fermentation se déroule grâce à des levures sélectionnées.
L’élevage se poursuit en cuves inox pendant 6 à 8 mois sur lies.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.