100% Pinot Noir.
À découvrir sur un fromage de Mont d’Or chaud avec une saucisse de Morteau, un petit gibier à plumes, un steak tartare, une pintade cuisine avec des navets rôtis, des choux de Bruxelles au bacon ou une tendre part de Tome de Savoie.
Servir idéalement chambré, à 15-16°C environ.
Ce premier cru peut être conservé en cave de 6 à 8 ans.
Le village de Volnay se trouve au Sud de Pommard, entre deux collines lui offrant une protection contre les vents, sur l’un des plus hauts points de la Côte de Beaune, en Bourgogne. La culture de la vigne remonte à l’époque gallo-romaine. Au Moyen-Âge, Volnay était une résidence d’été des Ducs de Bourgogne. La typicité des vins issus du Pinot Noir a été reconnue et mentionnée dès le début du 18ème siècle et le statut d’appellation a été établi en 1937. L’origine du nom Robardelle viendrait de la localisation de ce Premier Cru, pas très éloigné de l’ancienne route romaine et des carrières où les bandits de grands chemins (robarts) pouvaient s’échapper rapidement. Sols de marnes et calcaires sur des éboulis gravelo-limoneux. Exposition : Sud, Sud-Est. Altitude : 230 m à 340 m.
Récoltée à la main, la vendange est triée à la vigne et à son arrivée aux chais. Les raisins sont éraflés, foulés puis entonnés en cuves thermo-régulées.
La vinification débute par une macération à froid (8°-10°C) pendant quelques jours puis la fermentation alcoolique prend la relève. Levures sélectionnées de Bourgogne et pigeages/remontages quotidiens sont pratiqués pour favoriser l’extraction des matières colorantes et des tanins.
Le décuvage permet d’obtenir un jus de goutte et un jus de presse que l’on assemble. Le vin nouveau est alors placé sous-bois pour un élevage de 12 à 15 mois. Elevage en fûts de chêne avec une proportion de 30% de fûts neufs, chêne français.
Les mesures sanitaires ont signé les vendanges 2020 mais ne les ont pas empêchées ! Malgré la chaleur et la sécheresse qui ont historiquement marqué l’année, la qualité était au rendez-vous avec toutefois des rendements en baisse, en particulier sur les rouges aux volumes hétérogènes, mais aux beaux équilibres. Globalement l’acidité était présente, gage de vins de garde…
En Bourgogne, l’année 2020 a été marquée par la douceur et par la sécheresse. Dès la sortie d’un hiver sans gel, un temps ensoleillé et sec a dominé le printemps, favorisant un débourrement très précoce. Quelques rares épisodes pluvieux en juin et juillet n’ont pas suffi à éviter le manque d’eau. Avec des températures estivales très élevées et une lumière intense, les vignes ont petit à petit souffert de stress hydrique entrainant un blocage de maturité avant les vendanges.
Le cycle végétatif a été cette fois encore raccourci avec près de trois semaines d’avance sur 2019. Heureusement la récolte a été sauvée par les nuits relativement fraîches. La vendange était magnifique mais avec de très petits volumes en jus sur les rouges (baisses de 30 à 50%), et des degrés raisonnables en dépit de la chaleur. Les blancs ont été au contraire très généreux et ont parfaitement résisté à ces conditions extrêmes.