Le Pinot Noir est le cépage des Volnay et Premiers Crus.
- 10 000 pieds/ha.
- Taille : Guyot.
- Vendanges manuelles.
- Rendement 40 hl/ha.
- Beau rouge foncé, intense.
- Au nez, des arômes de petits fruits rouges et noirs, bien mûrs, comme la cerise, avec des notes toastées d'épices et de café.
- En bouche, l'attaque est pleine, ample sur une belle structure veloutée, riche, bien équilibrée, épicée et fruitée (cassis, myrtille, cerise noire) et les fruits confits. Un vin généreux, complexe, offrant des tanins veloutés et très belle structure en bouche.
À découvrir sur un fromage de Mont d’Or chaud avec une saucisse de Morteau, un petit gibier à plumes, un steak tartare, une pintade cuisine avec des navets rôtis, des choux de Bruxelles au bacon ou une tendre part de Tome de Savoie.
Servir idéalement chambré, à 15-16°C environ.
Ce premier cru peut être conservé en cave de 6 à 8 ans.
Le village de Volnay se trouve au Sud de Pommard, entre deux collines qui lui offrent une protection contre les vents, sur l’un des plus hauts points de la Côte de Beaune, en Bourgogne.
La culture de la vigne y était déjà présente à l’époque gallo-romaine. Au Moyen-Âge, Volnay était une résidence d’été des Ducs de Bourgogne puis des Ducs. Les Templiers possédaient des biens et des vignes sur Volnay qui furent ensuite léguées au XIVème siècle à la confrérie du Saint Sacrement, fondée par Philippe le Hardi.
La typicité de ces vins issus du Pinot Noir a été reconnue et mentionnée dès le début du 18ème siècle et le statut d’appellation a été établi en 1937.
L’origine du nom Robardelle viendrait de la localisation de ce Premier Cru, pas très éloigné de l’ancienne route romaine et des carrières où les bandits de grands chemins (robarts) pouvaient s’échapper rapidement.
- Sols de marnes et calcaires sur des éboulis gravelo-limoneux.
- Exposition : Sud, Sud-Est.
- Altitude : 230 m à 340 m.
Récoltée à la main, la vendange est triée à la vigne et à son arrivée aux chais. Les raisins sont éraflés, foulés puis entonnés en cuves thermo-régulées.
La vinification débute par une macération à froid (8°-10°C) pendant quelques jours puis la fermentation alcoolique prend la relève. Levures sélectionnées de Bourgogne et pigeages/remontages quotidiens sont pratiqués pour favoriser l’extraction des matières colorantes et des tanins.
Le décuvage permet d’obtenir un jus de goutte et un jus de presse que l’on assemble. Le vin nouveau est alors placé sous-bois pour un élevage de 12 à 15 mois. Elevage en fûts de chêne avec une proportion de 30% de fûts neufs, chêne français.
Les mois de novembre et décembre 2021 puis janvier 2022 ont été assez pluvieux et les mois de février et mars plutôt frais, ce qui a ralenti la sortie des bourgeons et donc évité les problèmes de gel que nous avions eu l'année dernière.
Le mois de mai a été particulièrement chaud permettant à la floraison de se dérouler dans de très bonnes conditions. Le mois de juin, par contre, a été un peu chaotique au niveau météo puisque nous avons eu des matinées chaudes, puis dans l'après-midi, des orages réguliers et violents, parfois accompagnés de grêle. Mais au final, rien de bien méchant sur notre Bourgogne.
Et puis nous avons eu un stress hydrique qui s'est vite amorcé dès le début juillet pour se poursuivre sur tous les mois d'été, en conséquence de chaleurs très importantes avec sans doute un petit ralenti sur la maturité selon les parcelles.
Bien sûr, tout a été conditionné par le travail dans les vignes, la conduite tenue et la charge de l'exposition. Ainsi, certaines parcelles ont donné un millésime magnifique, alors sur d'autres, le vignoble a plus enregistré cette déshydratation. Les très fortes chaleurs ont bloqué la maturité de manière plus importante par endroit, et il a fallu attendre plus longtemps, reporter la vendange pour atteindre la pleine maturité.
A Chablis, les pluies sont enfin arrivées à partir de la mi-août, avec des bénéfices plus ou moins importants selon les millimètres tombés au sol. Quelques vignerons ont démarré les vendanges alors que le mois d’août s’achèvait, mais pour la plupart la récolte a démarré sur les premiers jours de septembre. Les pluies ont épargné les vendangeurs, choisissant les fins d’après-midi ou la nuit pour tomber. Les feuilles, encore en bonne santé, en ont profité! Cette eau providentielle a limité la concentration des jus et permis aux grappes vendangées d’offrir un bel équilibre entre la richesse en sucres et l’acidité.
Les vendanges se sont achevées la troisième semaine de septembre avec le sourire : ni le gel ni la sécheresse n’ont empêché une production proche de la normale, même si les volumes rentrés pouvaient être hétérogènes d’un domaine à l’autre, certains faisant facilement le plein alors que d’autres n’atteignaient pas le rendement de l’appellation.
Les vins en devenir expriment des notes de fruits murs, de poire, de pêche, tout en gardant de la fraicheur. Ils sont généreux et présentent de beaux équilibres. La qualité est donc aussi au rendez-vous. Après une année 2021 perturbée par une faible récolte, ce millésime 2022 est une vrai bouffée d’oxygène.