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VOLNAY PREMIER CRU
ROBARDELLE 2019

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CÉPAGE


Le Pinot Noir est le cépage des Volnay et Premiers Crus.
- 10 000 pieds/ha.
- Taille : Guyot.
- Vendanges manuelles.
- Rendement 40 hl/ha.


NOTES DE DÉGUSTATION


- Une robe assez profonde, rouge grenat.
- Les arômes sont floraux (violette), fruités (groseille, cerise, cassis), délicatement boisés. Harmonieux et délicat.
- En bouche, d'une belle attaque, assez chaleureux, les saveurs sont à la fois florales et fruitées, vanillées, les tanins sont soyeux, la structure est raffinée, féminine, veloutée. Ce vin révèle une belle intensité aromatique.


ACCORDS METS ET VINS


À découvrir sur un fromage de Mont d’Or chaud avec une saucisse de Morteau, un petit gibier à plumes, un steak tartare, une pintade cuisine avec des navets rôtis, des choux de Bruxelles au bacon ou une tendre part de Tome de Savoie.


SERVICE


Servir idéalement chambré, à 15-16°C environ.


POTENTIEL DE GARDE


Ce premier cru peut être conservé en cave de 6 à 8 ans.


ORIGINE


Le village de Volnay se trouve au Sud de Pommard, entre deux collines qui lui offrent une protection contre les vents, sur l’un des plus hauts points de la Côte de Beaune, en Bourgogne.

La culture de la vigne y était déjà présente à l’époque gallo-romaine. Au Moyen-Âge, Volnay était une résidence d’été des Ducs de Bourgogne puis des Ducs. Les Templiers possédaient des biens et des vignes sur Volnay qui furent ensuite léguées au XIVème siècle à la confrérie du Saint Sacrement, fondée par Philippe le Hardi.

La typicité de ces vins issus du Pinot Noir a été reconnue et mentionnée dès le début du 18ème siècle et le statut d’appellation a été établi en 1937.

L’origine du nom Robardelle viendrait de la localisation de ce Premier Cru, pas très éloigné de l’ancienne route romaine et des carrières où les bandits de grands chemins (robarts) pouvaient s’échapper rapidement.

- Sols de marnes et calcaires sur des éboulis gravelo-limoneux.
- Exposition : Sud, Sud-Est.
- Altitude : 230 m à 340 m.


VINIFICATION ET ÉLEVAGE


Récoltée à la main, la vendange est triée à la vigne et à son arrivée aux chais. Les raisins sont éraflés, foulés puis entonnés en cuves thermo-régulées.

La vinification débute par une macération à froid (8°-10°C) pendant quelques jours puis la fermentation alcoolique prend la relève. Levures sélectionnées de Bourgogne et pigeages/remontages quotidiens sont pratiqués pour favoriser l’extraction des matières colorantes et des tanins. Le décuvage permet d’obtenir un jus de goutte et un jus de presse que l’on assemble.

Le vin nouveau est alors placé sous-bois pour un élevage de 12 à 15 mois. Elevage en fûts de chêne avec une proportion de 30% de fûts neufs, chêne français.


Millésime : 2019


2019 est une année singulière et fortement contrastée. Elle a apporté son lot de stress, avec des moments de tension dans beaucoup d’exploitations, alors que les vendanges se sont passées très sereinement, pour un résultat final qui enthousiasme les professionnels au-delà de leurs attentes. Il a fait chaud et sec, mais les vins affichent une fraîcheur qui ravira les amateurs de vins de Bourgogne, accompagnée d’une gourmandise qui séduira. Seul bémol, les volumes sont en dessous d’une année moyenne.

L’hiver est plutôt doux, avec des températures supérieures à la moyenne en décembre et février, alors que les précipitations sont variables : décembre est très arrosé, février beaucoup moins. Le cycle végétatif démarre donc assez précocement, avec un débourrement légèrement en avance dans certains secteurs.

Les températures clémentes de mars permettent une belle évolution de la vigne. Les parcelles les plus en avance atteignent le stade mi-débourrement dès les premiers jours d’avril. Mais, un temps froid s’installe alors sur la Bourgogne. Les gelées du 5 avril au matin, en particulier, provoquent des dégâts, plus ou moins marqués selon les secteurs, les températures et le stade de développement de la végétation. Ceux-ci impacteront les volumes récoltés, en particulier dans le Mâconnais. Les températures restent basses et de nouvelles gelées ont lieu entre le 12 et le 15 avril. Toutefois, leurs dégâts sont bien moindres. Le cycle végétatif redémarre seulement après la mi-avril, grâce à la hausse des températures. Le stade mi-débourrement est atteint après la mi-avril pour les parcelles les plus en retard.

La chaleur et le manque d’eau s’imposent ensuite. Dans la grande majorité, les vignes conservent un excellent état sanitaire jusqu’aux vendanges, les pressions d’oïdium, ponctuelles et localisées, étant vite maîtrisées. Les quelques précipitations d’août aident au développement de la vigne et lancent la véraison. En quantités très variables selon les zones géographiques, elles créent une forte hétérogénéité dans l’avancement du cycle végétatif, d’une parcelle à l’autre, mais aussi, parfois, à l’intérieur d’une même parcelle. Cette hétérogénéité se maintient jusqu’aux vendanges. Globalement, la vigne a plutôt bien résisté au manque d’eau, restant vigoureuse jusqu’au bout. Néanmoins, celui-ci affecte plus durement certaines parcelles en fin de saison, particulièrement sur les jeunes plants. Un peu de grillure survient alors. La fin août et le début septembre restant au beau fixe, la maturation se fait à un bon rythme. Quelques phénomènes de concentration sont à noter en septembre, mais, grâce aux millerands, une fois n’est pas coutume, l’acidité reste présente jusqu’au bout dans les baies !

Les vendanges débutent le 30 août pour les crémants, suivies une semaine plus tard par celles des vins tranquilles qui s’étalent jusqu’à la mi-octobre. Cette durée inhabituelle est possible grâce à l’excellent état sanitaire des raisins et au maintien de conditions météo favorables. Tenant compte de la diversité des maturités de chaque parcelle, les vignerons récoltent au rythme du raisin. Aucune règle géographique : les analyses de maturité et la dégustation des baies prévalent.