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VOLNAY PREMIER CRU
ROBARDELLE 2018

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CÉPAGE


Le Pinot Noir est le cépage des Volnay et Premiers Crus.
- 10 000 pieds/ha.
- Taille : Guyot.
- Vendanges manuelles.
- Rendement 40 hl/ha.


NOTES DE DÉGUSTATION


- Une belle robe grenat clair.
- Un bouquet délicat, plutôt fruité, toasté par un élevage sous-bois, complexe.
- La bouche est sensuelle, une belle acidité apporte de la tonicité, les saveurs sont fruitées et florales, la structure est bien construite, d'une féminité veloutée. Beaucoup d'élégance dans ce vin!


ACCORDS METS ET VINS


À découvrir sur un fromage de Mont d’Or chaud avec une saucisse de Morteau, un petit gibier à plumes, un steak tartare, une pintade cuisine avec des navets rôtis, des choux de Bruxelles au bacon ou une tendre part de Tome de Savoie.


SERVICE


Servir idéalement chambré, à 15-16°C environ.


POTENTIEL DE GARDE


Ce premier cru peut être conservé en cave de 6 à 8 ans.


ORIGINE


Le village de Volnay se trouve au Sud de Pommard, entre deux collines qui lui offrent une protection contre les vents, sur l’un des plus hauts points de la Côte de Beaune, en Bourgogne.

La culture de la vigne y était déjà présente à l’époque gallo-romaine. Au Moyen-Âge, Volnay était une résidence d’été des Ducs de Bourgogne puis des Ducs. Les Templiers possédaient des biens et des vignes sur Volnay qui furent ensuite léguées au XIVème siècle à la confrérie du Saint Sacrement, fondée par Philippe le Hardi.

La typicité de ces vins issus du Pinot Noir a été reconnue et mentionnée dès le début du 18ème siècle et le statut d’appellation a été établi en 1937.

L’origine du nom Robardelle viendrait de la localisation de ce Premier Cru, pas très éloigné de l’ancienne route romaine et des carrières où les bandits de grands chemins (robarts) pouvaient s’échapper rapidement.

- Sols de marnes et calcaires sur des éboulis gravelo-limoneux.
- Exposition : Sud, Sud-Est.
- Altitude : 230 m à 340 m.


VINIFICATION ET ÉLEVAGE


Récoltée à la main, la vendange est triée à la vigne et à son arrivée aux chais. Les raisins sont éraflés, foulés puis entonnés en cuves thermo-régulées.

La vinification débute par une macération à froid (8°-10°C) pendant quelques jours puis la fermentation alcoolique prend la relève. Levures sélectionnées de Bourgogne et pigeages/remontages quotidiens sont pratiqués pour favoriser l’extraction des matières colorantes et des tanins. Le décuvage permet d’obtenir un jus de goutte et un jus de presse que l’on assemble.

Le vin nouveau est alors placé sous-bois pour un élevage de 12 à 15 mois. Elevage en fûts de chêne avec une proportion de 30% de fûts neufs, chêne français.


Millésime : 2018


Le démarrage a été un peu lent, mais le maintien de températures quasi-estivales jusqu’au 24 avril a permis une pousse très rapide, qui a comblé le retard observé au stade «mi-débourrement». 2018 se plaçait alors au même niveau que 2015, millésime où tout était allé très vite (floraison mi-juin, vendanges fin août).

Le léger refroidissement, survenu dans les derniers jours d’avril et le retour à des températures de saison sur les deux premières semaines de mai ont légèrement ralenti l’évolution de la végétation, pour revenir à un rythme plus traditionnel.

Première satisfaction pour les vignerons de Bourgogne : le gel nous a épargnés cette année et les fleurs en formation semblaient généreuses après les » Saints de glace », c’est-à-dire à la mi-Mai.

Pour la deuxième année consécutive, la Bourgogne a le sourire à l'issue des vendanges, les volumes sont là ! 2018 est un millésime de qualité et tout particulièrement sur les blancs.

En effet, les vins blancs fraichement vinifiés montrent une très belle structure, ils sont ronds et puissants, d’un joli équilibre, apparaissant déjà très racés et très aromatiques. Le niveau d’acidité semble correct malgré la chaleur des mois d’été.

En rouge, les rendements qu'on attendait relativement importants le sont un peu moins aux décuvages car il y avait moins de matière liquide que de matière solide dans les raisins. Mais la qualité est là, les vins sont concentrés et très colorés. Le manque d’acidité en fera des vins de garde modérée. La météo très clémente et une qualité sanitaire parfaite ainsi qu'une récolte qui a débuté tôt (été très chaud), tout cela a contribué à faire un millésime d’exception.

On est dans la lignée des millésimes précédents, indéniablement, le réchauffement climatique nous est bénéfique à nous, bourguignons !