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SAINT-VÉRAN 2022

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2022  

CÉPAGE


Le Chardonnay est le cépage des Saint-Véran.

- Au moins 8000 pieds/ha.
- Taille à queue du Mâconnais.
- Vendange manuelle.
- Rendement 55 hl/ha.


NOTES DE DÉGUSTATION


- Robe très claire, très limpide avec de légers reflets verts.
- Le nez révèle des arômes de miel, pâte d'amande et de silex.
- La bouche est franche, l’attaque est assez vive mais bien équilibrée. Des saveurs fruitées, miellées, d’amande douce s’expriment avec beaucoup de finesse.


ACCORDS METS ET VINS


Il accompagnera des poissons de rivières en sauce, des fruits de mer ainsi que des viandes blanches.


SERVICE


Servir à une température d’environ 10- 12°C.


POTENTIEL DE GARDE


Ce vin peut être dégusté maintenant ou être conservé en cave durant les trois à huit prochaines années.


ORIGINE


C’est la ceinture dorée du vignoble de Pouilly-Fuissé, à l’extrémité sud du Mâconnais. Il s’apparente à lui par ses reliefs, ses techniques de production et ses qualités organoleptiques. Les terrains argilo-calcaires du jurassique permettent une bonne expression du cépage chardonnay, sur les communes de l’aire d’appellation : Saint-Véran, Chânes, Chasselas, Leynes, Prissé et Davayé. (S’y adjoignent quelques parcelles sur Saint Amour et Solutré).

Le Saint-Véran est le plus jeune cru du Mâconnais puisque son décret de création date du 6 janvier 1971.

- Sols argilo-calcaires.
- Pentes ardues.
- Exposition Est, Sud-Est.
- Altitude 200 m à 350 m.


VINIFICATION ET ÉLEVAGE


La cueillette manuelle permet une sélection rigoureuse de la vendange.

Après un débourbage léger, les moûts sont mis en fermentation en cuves thermorégulées.

Pendant la durée d’élevage, un soutirage est effectué pour éliminer le dépôt et aérer le vin.


Millésime : 2022


Les mois de novembre et décembre 2021 puis janvier 2022 ont été assez pluvieux et les mois de février et mars plutôt frais, ce qui a ralenti la sortie des bourgeons et donc évité les problèmes de gel que nous avions eu l'année dernière.

Le mois de mai a été particulièrement chaud permettant à la floraison de se dérouler dans de très bonnes conditions. Le mois de juin, par contre, a été un peu chaotique au niveau météo puisque nous avons eu des matinées chaudes, puis dans l'après-midi, des orages réguliers et violents, parfois accompagnés de grêle. Mais au final, rien de bien méchant sur notre Bourgogne.

Et puis nous avons eu un stress hydrique qui s'est vite amorcé dès le début juillet pour se poursuivre sur tous les mois d'été, en conséquence de chaleurs très importantes avec sans doute un petit ralenti sur la maturité selon les parcelles.

Bien sûr, tout a été conditionné par le travail dans les vignes, la conduite tenue et la charge de l'exposition. Ainsi, certaines parcelles ont donné un millésime magnifique, alors sur d'autres, le vignoble a plus enregistré cette déshydratation. Les très fortes chaleurs ont bloqué la maturité de manière plus importante par endroit, et il a fallu attendre plus longtemps, reporter la vendange pour atteindre la pleine maturité.

A Chablis, les pluies sont enfin arrivées à partir de la mi-août, avec des bénéfices plus ou moins importants selon les millimètres tombés au sol. Quelques vignerons ont démarré les vendanges alors que le mois d’août s’achèvait, mais pour la plupart la récolte a démarré sur les premiers jours de septembre. Les pluies ont épargné les vendangeurs, choisissant les fins d’après-midi ou la nuit pour tomber. Les feuilles, encore en bonne santé, en ont profité! Cette eau providentielle a limité la concentration des jus et permis aux grappes vendangées d’offrir un bel équilibre entre la richesse en sucres et l’acidité. 

Les vendanges se sont achevées la troisième semaine de septembre avec le sourire : ni le gel ni la sécheresse n’ont empêché une production proche de la normale, même si les volumes rentrés pouvaient être hétérogènes d’un domaine à l’autre, certains faisant facilement le plein alors que d’autres n’atteignaient pas le rendement de l’appellation.

Les vins en devenir expriment des notes de fruits murs, de poire, de pêche, tout en gardant de la fraicheur. Ils sont généreux et présentent de beaux équilibres. La qualité est donc aussi au rendez-vous. Après une année 2021 perturbée par une faible récolte, ce millésime 2022 est une vrai bouffée d’oxygène.