100% Chardonnay.
Robe : Bel or paille, brillant et éclatant.
Bouquet : Le nez est très expressif, sur les agrumes, le pamplemousse et la minéralité. De très belles notes toastées, élégantes et puissantes viennent compléter ce bouquet.
Palais : La bouche est ample à l’attaque, les saveurs d’agrumes et de minéralité dominent. C’est un vin racé, élégant, assez riche, offrant également beaucoup de fraîcheur. Et quelle longueur en bouche !
Il sera le compagnon idéal du homard, des crevettes, des poissons cuits à la vapeur ou en sauce légère, des crudités et salades, des huîtres ou encore des viandes blanches et risottos.
Comme tous les grands blancs de Bourgogne, ce vin doit être servi à la température de la cave, soit entre 13 et 14 °C. environ.
Très agréable sur sa jeunesse, il peut aussi se conserver s'apprécier de 5 à 8 années après le millésime.
Abrité par ses falaises spectaculaires, le village de Saint-Romain se trouve dans la commune viticole d’Auxey, c’est le vignoble le plus haut de la Côte de Beaune, en Bourgogne. Le Saint-Romain, à l’origine présenté comme un vin des Hautes-Côtes de Beaune, a obtenu sa propre et méritée appellation village en 1947.
Les sols sont recouverts d'éboulis calcaires provenant du haut de la Côte, de limons rouges déposés aux époques glaciaires et de roches issues de l'altération des couches géologiques sous-jacentes. Ils sont bruns, calcaires et pierreux. Orientation Sud-Est / Est.
Les raisins sont vendangés à la main et triés manuellement dès l'arrivée en cuverie. Ils sont ensuite pressurés dans un pressoir pneumatique qui permet une parfaite extraction du jus tout en respectant l'intégrité du raisin.
La vinification puis l'élevage se font en fûts (avec 20% de fûts neufs). Le vin est élevé sur lies avec quelques batonnages durant 14 mois puis assemblé en cuve inox où il restera pendant 2 à 3 mois afin de parfaire son élevage.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.