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CÉPAGE
Le Chardonnay est le cépage des Rully Blanc.
- Au moins 10000 pieds/ha.
- Taille Guyot.
- Rendement 50 hl/ha.
NOTES DE DÉGUSTATION
Belle couleur or jaune aux reflets émeraude.
Au nez, de très jolis arômes d’agrumes et de fleurs blanches auxquels se mêlent un boisé très fin.
En bouche, l’attaque est ronde et le vin, bien équilibré, offre une palette de saveurs (boisé, épicé, agrumes, notes torréfiées et pain grillé). Une belle longueur et beaucoup de fraicheur.
ACCORDS METS ET VINS
À déguster sur une viande en sauce ou une volaille grillée, ou encore avec un fromage frais.
SERVICE
Révèle tout son potentiel servi à une température d'environ 14 °C.
POTENTIEL DE GARDE
Ce vin peut être dégusté maintenant ou être conservé en cave durant les trois prochaines années.
ORIGINE
Cette appellation de la côte chalonnaise s’apparente parfois aux vins de la Côte de Beaune, tant sur les vins rouges que sur les vins blancs. Le vignoble de Rully se situe non loin des magnifiques vignobles de Puligny Montrachet et Meursault au nord, de Mercurey et Givry au sud. Le vignoble de Rully est très ancien, il fut développé par les ducs de Bourgogne.
Son vignoble s’étend sur des coteaux de plus de 200 mètres d’altitude dominant la plaine de la Saône. Rully bénéficie de 23 climats classés en premier cru, les climats favorables aux vins rouges sont ceux situés sur les coteaux les plus bas. Parmi les climats les plus renommés, on trouve les Clos Saint Jacques, Chapitre, Les Champs Cloux, La Pucelle, Grésigny...
VINIFICATION ET ÉLEVAGE
Vendangés à la main, les raisins ont été triés, puis pressés à leur arrivée en cave. Une macération à froid (8°C) de 12 heures a ensuite réalisée avant de placer les moûts ainsi débourbés en cuve et pour partie en fûts de Chêne (dont 15% de fûts neufs) où les deux fermentations, alcoolique, puis malo-lactique, ont été réalisées à 100%, suivies ensuite par un élevage de 10 mois sur lies fines.
Millésime : 2020
Les mesures sanitaires ont signé les vendanges 2020 mais ne les ont pas empêchées ! Malgré la chaleur et la sécheresse qui ont historiquement marqué l’année, la qualité était au rendez-vous avec toutefois des rendements en baisse, en particulier sur les rouges aux volumes hétérogènes, mais aux beaux équilibres. Globalement l’acidité était présente, gage de vins de garde…
En Bourgogne, l’année 2020 a été marquée par la douceur et par la sécheresse. Dès la sortie d’un hiver sans gel, un temps ensoleillé et sec a dominé le printemps, favorisant un débourrement très précoce. Quelques rares épisodes pluvieux en juin et juillet n’ont pas suffi à éviter le manque d’eau. Avec des températures estivales très élevées et une lumière intense, les vignes ont petit à petit souffert de stress hydrique entrainant un blocage de maturité avant les vendanges. Le cycle végétatif a été cette fois encore raccourci avec près de trois semaines d’avance sur 2019. Heureusement la récolte a été sauvée par les nuits relativement fraîches.
La vendange était magnifique mais avec de très petits volumes en jus sur les rouges (baisses de 30 à 50%), et des degrés raisonnables en dépit de la chaleur. Les blancs ont été au contraire très généreux et ont parfaitement résisté à ces conditions extrêmes.
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