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NUITS-SAINT-GEORGES
PREMIER CRU 2019

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2019   2020   2021   2022  

CÉPAGE


Le Pinot Noir est le cépage des Nuits-Saint-Georges et Premiers Crus de Nuits.
- 10000 pieds/ha.
- Taille Cordon de Royat et Guyot.
- Vendanges manuelles.
- Rendement 45 hl/ha


ACCORDS METS ET VINS


Corsé et puissant, il donne à la Côte de Nuits ses lettres de noblesse et son caractère trempé. Rien de plus normal qu’il se mette à table avec les viandes à la fois goûteuses et viriles, agneau rôti, côte de bœuf, magret de canard en capturant leurs fibres dans un filet solide. De même pour le gibier à poils, flatté par les arômes sauvages et animaux apparaissant avec l’âge de la bouteille. Les gourmets le servent également avec certains poissons comme une carpe en matelote au vin rouge. Enfin, les fromages à pâte molle et à croûte lavée du type Époisses, Langres ou Soumaintrain.


SERVICE


Servir à une température de 16 à 17°C. environ.


POTENTIEL DE GARDE


Ce vin est prêt à être dégusté dès maintenant mais pourra être conservé en cave de 5 à 10 ans en tant que vin de garde.


ORIGINE


Au centre des communes viticoles de la Côte de Nuits en Bourgogne, entre Beaune et Dijon, Nuits-Saint-Georges comprend deux parties :
- le nord vers Vosne Romanée à la combe de la Serrée est une zone de coteaux,
- le sud, jusqu’à la commune de Premeaux est une zone de plateaux.

Ce vignoble comprend 41 Premiers Crus, il s’étend sur environ 306 hectares et produit principalement des vins rouges, seulement 9,78 hectares sont plantés avec du chardonnay.

- Sol de limons marno-calcaires avec la roche qui affleure vers le sommet.
- Orientation Est.
- Pente douce dans le bas de coteau et plus abrupte en montant sur la côte
- Altitude entre 280 et 330 m


Millésime : 2019


2019 est une année singulière et fortement contrastée. Elle a apporté son lot de stress, avec des moments de tension dans beaucoup d’exploitations, alors que les vendanges se sont passées très sereinement, pour un résultat final qui enthousiasme les professionnels au-delà de leurs attentes. Il a fait chaud et sec, mais les vins affichent une fraîcheur qui ravira les amateurs de vins de Bourgogne, accompagnée d’une gourmandise qui séduira. Seul bémol, les volumes sont en dessous d’une année moyenne.

L’hiver est plutôt doux, avec des températures supérieures à la moyenne en décembre et février, alors que les précipitations sont variables : décembre est très arrosé, février beaucoup moins. Le cycle végétatif démarre donc assez précocement, avec un débourrement légèrement en avance dans certains secteurs.

Les températures clémentes de mars permettent une belle évolution de la vigne. Les parcelles les plus en avance atteignent le stade mi-débourrement dès les premiers jours d’avril. Mais, un temps froid s’installe alors sur la Bourgogne. Les gelées du 5 avril au matin, en particulier, provoquent des dégâts, plus ou moins marqués selon les secteurs, les températures et le stade de développement de la végétation. Ceux-ci impacteront les volumes récoltés, en particulier dans le Mâconnais. Les températures restent basses et de nouvelles gelées ont lieu entre le 12 et le 15 avril. Toutefois, leurs dégâts sont bien moindres. Le cycle végétatif redémarre seulement après la mi-avril, grâce à la hausse des températures. Le stade mi-débourrement est atteint après la mi-avril pour les parcelles les plus en retard.

La chaleur et le manque d’eau s’imposent ensuite. Dans la grande majorité, les vignes conservent un excellent état sanitaire jusqu’aux vendanges, les pressions d’oïdium, ponctuelles et localisées, étant vite maîtrisées. Les quelques précipitations d’août aident au développement de la vigne et lancent la véraison. En quantités très variables selon les zones géographiques, elles créent une forte hétérogénéité dans l’avancement du cycle végétatif, d’une parcelle à l’autre, mais aussi, parfois, à l’intérieur d’une même parcelle. Cette hétérogénéité se maintient jusqu’aux vendanges. Globalement, la vigne a plutôt bien résisté au manque d’eau, restant vigoureuse jusqu’au bout. Néanmoins, celui-ci affecte plus durement certaines parcelles en fin de saison, particulièrement sur les jeunes plants. Un peu de grillure survient alors. La fin août et le début septembre restant au beau fixe, la maturation se fait à un bon rythme. Quelques phénomènes de concentration sont à noter en septembre, mais, grâce aux millerands, une fois n’est pas coutume, l’acidité reste présente jusqu’au bout dans les baies !

Les vendanges débutent le 30 août pour les crémants, suivies une semaine plus tard par celles des vins tranquilles qui s’étalent jusqu’à la mi-octobre. Cette durée inhabituelle est possible grâce à l’excellent état sanitaire des raisins et au maintien de conditions météo favorables. Tenant compte de la diversité des maturités de chaque parcelle, les vignerons récoltent au rythme du raisin. Aucune règle géographique : les analyses de maturité et la dégustation des baies prévalent.