Nos Vins




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NUITS-SAINT-GEORGES
PREMIER CRU 2022

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2019   2020   2021   2022  

CÉPAGE


Le Pinot Noir est le cépage des Nuits-Saint-Georges et Premiers Crus de Nuits.
- 10000 pieds/ha.
- Taille Cordon de Royat et Guyot.
- Vendanges manuelles.
- Rendement 45 hl/ha


ACCORDS METS ET VINS


Corsé et puissant, il donne à la Côte de Nuits ses lettres de noblesse et son caractère trempé. Rien de plus normal qu’il se mette à table avec les viandes à la fois goûteuses et viriles, agneau rôti, côte de bœuf, magret de canard en capturant leurs fibres dans un filet solide. De même pour le gibier à poils, flatté par les arômes sauvages et animaux apparaissant avec l’âge de la bouteille. Les gourmets le servent également avec certains poissons comme une carpe en matelote au vin rouge. Enfin, les fromages à pâte molle et à croûte lavée du type Époisses, Langres ou Soumaintrain.


SERVICE


Servir à une température de 16 à 17°C. environ.


POTENTIEL DE GARDE


Ce vin est prêt à être dégusté dès maintenant mais pourra être conservé en cave de 5 à 10 ans en tant que vin de garde.


ORIGINE


Au centre des communes viticoles de la Côte de Nuits en Bourgogne, entre Beaune et Dijon, Nuits-Saint-Georges comprend deux parties :
- le nord vers Vosne Romanée à la combe de la Serrée est une zone de coteaux,
- le sud, jusqu’à la commune de Premeaux est une zone de plateaux.

Ce vignoble comprend 41 Premiers Crus, il s’étend sur environ 306 hectares et produit principalement des vins rouges, seulement 9,78 hectares sont plantés avec du chardonnay.

- Sol de limons marno-calcaires avec la roche qui affleure vers le sommet.
- Orientation Est.
- Pente douce dans le bas de coteau et plus abrupte en montant sur la côte
- Altitude entre 280 et 330 m


Millésime : 2022


Les mois de novembre et décembre 2021 puis janvier 2022 ont été assez pluvieux et les mois de février et mars plutôt frais, ce qui a ralenti la sortie des bourgeons et donc évité les problèmes de gel que nous avions eu l'année dernière.

Le mois de mai a été particulièrement chaud permettant à la floraison de se dérouler dans de très bonnes conditions. Le mois de juin, par contre, a été un peu chaotique au niveau météo puisque nous avons eu des matinées chaudes, puis dans l'après-midi, des orages réguliers et violents, parfois accompagnés de grêle. Mais au final, rien de bien méchant sur notre Bourgogne.

Et puis nous avons eu un stress hydrique qui s'est vite amorcé dès le début juillet pour se poursuivre sur tous les mois d'été, en conséquence de chaleurs très importantes avec sans doute un petit ralenti sur la maturité selon les parcelles.

Bien sûr, tout a été conditionné par le travail dans les vignes, la conduite tenue et la charge de l'exposition. Ainsi, certaines parcelles ont donné un millésime magnifique, alors sur d'autres, le vignoble a plus enregistré cette déshydratation. Les très fortes chaleurs ont bloqué la maturité de manière plus importante par endroit, et il a fallu attendre plus longtemps, reporter la vendange pour atteindre la pleine maturité.

A Chablis, les pluies sont enfin arrivées à partir de la mi-août, avec des bénéfices plus ou moins importants selon les millimètres tombés au sol. Quelques vignerons ont démarré les vendanges alors que le mois d’août s’achèvait, mais pour la plupart la récolte a démarré sur les premiers jours de septembre. Les pluies ont épargné les vendangeurs, choisissant les fins d’après-midi ou la nuit pour tomber. Les feuilles, encore en bonne santé, en ont profité! Cette eau providentielle a limité la concentration des jus et permis aux grappes vendangées d’offrir un bel équilibre entre la richesse en sucres et l’acidité. 

Les vendanges se sont achevées la troisième semaine de septembre avec le sourire : ni le gel ni la sécheresse n’ont empêché une production proche de la normale, même si les volumes rentrés pouvaient être hétérogènes d’un domaine à l’autre, certains faisant facilement le plein alors que d’autres n’atteignaient pas le rendement de l’appellation.

Les vins en devenir expriment des notes de fruits murs, de poire, de pêche, tout en gardant de la fraicheur. Ils sont généreux et présentent de beaux équilibres. La qualité est donc aussi au rendez-vous. Après une année 2021 perturbée par une faible récolte, ce millésime 2022 est une vrai bouffée d’oxygène.