100% Chardonnay.
Robe : Jaune dorée aux reflets verts, claire et limpide.
Nez : Le bouquet est complexe, sur les fruits blancs et secs, mêlés à de subtiles notes de fleur d’acacia.
Palais : En bouche, le vin est riche et ample, avec une finale de bouche légèrement épicée.
A déguster en apéritif, avec des hors-d'œuvre, mais également avec des escargots, cuisses de grenouilles, andouillettes, fruits de mer, quiches, poissons grillés et fromages de chèvre.
Servir idéalement à une température située entre 10 et 12°C.
Ce joli vin est à apprécier dans ses premières années mais il se conservera jusqu'à 6 ans en cave.
Appellation régionale du Mâconnais au sud de la Bourgogne, récoltée sur la commune de Lugny. La dénomination "Villages" ou le nom de la commune d’origine, comme Lugny, ne peut être adjoint à celui de Mâcon que pour les vins récoltés à l’intérieur de l’aire délimitée de l’appellation Mâcon-Villages sur le territoire des 26 regroupements de communes identifiés.
Le terroir du Mâconnais diffère sensiblement de celui des régions plus septentrionales de la Bourgogne. Ici, il est argileux, siliceux ou granitique. C’est grâce à ces différences de terroir notamment que les vins issus du Chardonnay récolté dans cette région ont un caractère frais et minéral.
Les raisins sont pressés doucement et lentement dans des pressoirs pneumatiques, puis le moût est débourbé à basse température. La fermentation se fait dans des cuves à température contrôlée afin de préserver la fraîcheur et le fruité naturel du raisin. Le vin subit une fermentation alcoolique, une fermentation malolactique et un élevage de 6 à 8 mois sur lies fines en cuves inox.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.