100% Pinot Noir.
Robe : élégante couleur rubis pourpre.
Nez : un bouquet fin et subtil porté par des arômes de petits fruits noirs.
Palais : la bouche est souple, ronde, avec des tanins fondus et une belle fraîcheur.
À apprécier tout simplement en apéritif ou sur une belle assiette de charcuterie, des Bonito Tataki, des pâtes italiennes, un pâté en croûte, un coq au vin, un bœuf bourguignon ou aux carottes, ainsi qu'un camembert.
Servir à une température de 15 °C.
Ce vin est prêt à boire et peut encore se garder durant les 3 prochaines années.
L’aire de l’Appellation Bourgogne s’étend sur 384 communes des départements de l’Yonne de la Côte d’Or, de la Saône et Loire et du Rhône. En partant, au Nord, de la région de Chablis et de l’Auxerrois, jusqu’au Sud, à la région du Mâconnais, en passant par la Côte d’Or et la Côte Chalonnaise les Bourgogne sont issus d’une grande diversité de terroirs. Au Nord, on y trouve des vins assez vifs et parfumés, alors qu’au Sud, les vins sont plus structurés.
Les Terroirs d’origine sont variés avec les coteaux calcaires parfois crayeux ou kimméridgiens du Nord, les calcaires marneux de la Côte d’Or et avec des touches granitiques en Saône et Loire.
La vendange est triée. Les fruits sont éraflés, foulés et mis en macération à froid (10-12°C) pendant 5 jours pour une extraction optimale du glycérol et des composés aromatiques. Puis on laisse la température s’élever. La fermentation alcoolique s’enclenche par l’action des levures sélectionnées. Pigeage et remontage réalisés 2 fois par jour pendant 10-12 jours. Décuvage, assemblage des jus de goutte et jus de presse, décantation 48h pour éliminer les lies grossières et logement des vins en cuves inox (80%) et sous bois (20%) pendant 6-8 mois sur lies fines pour une maturation optimale.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.