Pinot Noir (cépage roi des grands vins rouges du nord de la région), et Gamay, célèbre pour les qualités fruités qu’il confère aux vins du Beaujolais.
Robe : Couleur merise (cerise douce).
Nez : Fruité avec des arômes de pêche et d'abricot mûr.
Palais : Bouche franche et agréable avec une pointe de sorbet au cassis et une note finale légèrement mentholée.
Servir avec des brochettes, de la charcuterie, des œufs en meurette, des tomates farcies, du saumon poêlé, une tarte aux courgettes, du veau rôti, une fondue bourguignonne, des escargots, de la volaille et des fromages simples.
Servir de préférence entre 13 et 14°C.
Léger et friand grâce au Gamay, ce vin se consomme jeune. Le Pinot Noir qu’il contient, lui apporte de la structure et permet de le garder 2 à 3 ans.
L'appellation Bourgogne Passe-Tout-Grains est attribuée uniquement aux vins rouges et rosés. Ces vins sont issus de l'assemblage des cépages Pinot Noir et Gamay. Le pinot noir doit représenter au moins un tiers de la quantité totale. Un bon Passetoutgrain contient généralement la moitié de chaque cépage, ce qui permet d'obtenir un vin vif, de bonne tenue, à consommer de préférence dans l'éclat fruité de sa jeunesse.
Les raisins proviennent de vignes cultivées sur des sols variés avec des collines calcaires crayeuses ou kimméridgiennes dans le Nord, des craies marneuses en Côte d'Or et des marnes argileuses avec des notes granitiques en Saône et Loire.
Les raisins ne sont pas égrappés, ceci afin de favoriser la fermentation intracellulaire qui donnera des arômes élégants et légers. La cuvaison dure 10 à 12 jours. La fermentation alcoolique et la macération se font à température contrôlée en cuve ouverte (pigeages deux fois par jour). Les raisins sont ensuite pressés, le jus est mis en cuve pour leur fermentation malolactique. La mise en bouteille a lieu au printemps afin de préserver les bons arômes.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.