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BOURGOGNE
HAUTES-CÔTES DE NUITS 2022

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2020   2021   2022  

CÉPAGE


Le Chardonnay est le cépage des Hautes-Côtes de Nuits blancs.

- Densité d’au moins 10 000 pieds/ha.
- Taille guyot, Cordon de Royat.
- Vendange manuelle.
- Rendement autorisé : 66 hl/ha (59 hl/hl en vignes hautes).


NOTES DE DÉGUSTATION


- Belle robe couleur or aux reflets verts.
- Le nez aux arômes d'aubépine, de chèvrefeuille et de fruits à chair blanche offre une note boisée délicate.
- Un vin assez rond, équilibré et bien construit en bouche, qui offre des saveurs délicates, fruitées (fruits à chair blanche) et finement boisées grâce à un élevage sous-bois d’une partie de l’assemblage. Frais, racé, il offre une jolie longueur en bouche en finale.


ACCORDS METS ET VINS


Il sera parfait sur un foie gras au sel, une poularde en sauce, des pâtes et tourtes chaudes, ou un joli de plateau de fromages composé de roquefort, aisy cendré, comté affiné, chaource.


SERVICE


Servir idéalement de 9 à 12°C.


POTENTIEL DE GARDE


À déguster dès maintenant ou dans les trois prochaines années.


ORIGINE


Le vignoble des Hautes-Côtes de Nuits est réparti sur la Côte de Nuits en Bourgogne, de Dijon à Corgoloin. Il couvre les pentes bien exposées des collines surplombant la Côte. Le climat est propice à la culture de la vigne et l'exposition du vignoble compense les effets de l'altitude.

Le vignoble a été reconstruit dans les années 1950 afin d'obtenir un vin de haute qualité. Pinot Noir et Chardonnay ont été plantés sur les meilleurs coteaux. Les efforts développés pour améliorer la qualité portent aujourd'hui leurs fruits.

- Sols argilo-calcaires du jurassique.
- Orientation Sud-Est et Sud.
- Pente douce à abrupte.
- Altitude entre 280 m et 330m.


Millésime : 2022


Les mois de novembre et décembre 2021 puis janvier 2022 ont été assez pluvieux et les mois de février et mars plutôt frais, ce qui a ralenti la sortie des bourgeons et donc évité les problèmes de gel que nous avions eu l'année dernière.

Le mois de mai a été particulièrement chaud permettant à la floraison de se dérouler dans de très bonnes conditions. Le mois de juin, par contre, a été un peu chaotique au niveau météo puisque nous avons eu des matinées chaudes, puis dans l'après-midi, des orages réguliers et violents, parfois accompagnés de grêle. Mais au final, rien de bien méchant sur notre Bourgogne.

Et puis nous avons eu un stress hydrique qui s'est vite amorcé dès le début juillet pour se poursuivre sur tous les mois d'été, en conséquence de chaleurs très importantes avec sans doute un petit ralenti sur la maturité selon les parcelles.

Bien sûr, tout a été conditionné par le travail dans les vignes, la conduite tenue et la charge de l'exposition. Ainsi, certaines parcelles ont donné un millésime magnifique, alors sur d'autres, le vignoble a plus enregistré cette déshydratation. Les très fortes chaleurs ont bloqué la maturité de manière plus importante par endroit, et il a fallu attendre plus longtemps, reporter la vendange pour atteindre la pleine maturité.

A Chablis, les pluies sont enfin arrivées à partir de la mi-août, avec des bénéfices plus ou moins importants selon les millimètres tombés au sol. Quelques vignerons ont démarré les vendanges alors que le mois d’août s’achèvait, mais pour la plupart la récolte a démarré sur les premiers jours de septembre. Les pluies ont épargné les vendangeurs, choisissant les fins d’après-midi ou la nuit pour tomber. Les feuilles, encore en bonne santé, en ont profité! Cette eau providentielle a limité la concentration des jus et permis aux grappes vendangées d’offrir un bel équilibre entre la richesse en sucres et l’acidité.

Les vendanges se sont achevées la troisième semaine de septembre avec le sourire : ni le gel ni la sécheresse n’ont empêché une production proche de la normale, même si les volumes rentrés pouvaient être hétérogènes d’un domaine à l’autre, certains faisant facilement le plein alors que d’autres n’atteignaient pas le rendement de l’appellation.

Les vins en devenir expriment des notes de fruits murs, de poire, de pêche, tout en gardant de la fraicheur. Ils sont généreux et présentent de beaux équilibres. La qualité est donc aussi au rendez-vous. Après une année 2021 perturbée par une faible récolte, ce millésime 2022 est une vrai bouffée d’oxygène.