100% Chardonnay.
Robe : or pâle aux reflets émeraude, limpide et brillante.
Bouquet : nez franc qui offre des arômes d'agrumes avec des notes vanillées et une touche minérale, portés par une belle tension.
Bouche : fraiche et élégante, avec des saveurs d'agrumes et de vanille, soutenu par un bel équilibre acide qui apporte de la tonicité et une longue finale.
Ce joli Bourgogne accompagnera parfaitement une tourte au Comté, une salade de blancs de volailles, des pâtes fraîches, un fish and chips ou un plateau de fruits de mer.
Servir idéalement à une température située entre 12 à 14°C.
À déguster dès aujourd'hui ou dans les trois prochaines années suivant son millésime.
L’aire de l’Appellation Bourgogne s’étend sur 384 communes des départements de l’Yonne de la Côte d’Or, de la Saône et Loire et du Rhône. Terroirs variés avec les coteaux calcaires parfois crayeux ou kimméridgiens du Nord, les calcaires marneux de la Côte d’Or et les argiles avec parfois des touches granitiques en Saône et Loire.
Ce Bourgogne est un assemblage de Chardonnay provenant de vieilles vignes (environ 50 ans) de diverses origines. Il combine la fraîcheur, la minéralité et la vivacité des vins du nord, l'ampleur et la rondeur des vins du Mâconnais et de la Côte Chalonnaise, ainsi que la puissance et la complexité des vins de la Côte d'Or.
Récolte manuelle et tri sérieux des raisins à la vigne et à leur arrivée aux chais où ils sont pressurés. Ensuite, un collage suvi d'un débourbage à froid de 24 heures à 8-10°C est appliqué. Un soutirage est effectué pour éliminer les lies grossières, la fermentation démarre en cuve inox sous l’action de levures sélectionnées.
Le processus de fermentation alcoolique se poursuit, à une température de 16-18°C, sur lies fines en cuve et une partie en fûts (20%) dont 50% de fûts neufs.
L'année 2024 en Bourgogne a été marquée par des conditions climatiques extrêmes, avec un excès de pluviométrie et un déficit d'ensoleillement significatif. Ces facteurs ont favorisé une forte pression des maladies, notamment le mildiou, compliquant le travail des vignerons. Les épisodes de gel et de grêle ont également causé des dégâts importants, particulièrement dans des régions comme Chablis et l'Auxerrois.
Les rendements ont été fortement impactés, avec des baisses allant jusqu'à 70 % dans certaines zones. La Côte Chalonnaise a mieux résisté, enregistrant des pertes plus limitées. Globalement, les volumes sont bien en deçà de la moyenne habituelle, ce qui rappelle les récoltes difficiles de 2021.
Les vendanges, tardives, ont nécessité un tri rigoureux pour préserver la qualité. Malgré les défis, les raisins récoltés ont atteint une belle maturité grâce à une période ensoleillée en septembre. Les rouges se distinguent par leur richesse et leur concentration, comparables aux grands millésimes comme 2010. Les blancs, élégants, rappellent ceux de 2022.
Les premières dégustations révèlent des vins prometteurs, avec des arômes concentrés et une belle structure. Ce millésime, bien que quantitativement limité, s'annonce comme une réussite qualitative.