Nos Vins




Voir la fiche PDF

AUXEY-DURESSES 2019

pour connaître les détails d’un millésime, cliquez sur l’année de votre choix
2022   2023  

CÉPAGE


100% Pinot Noir.


NOTES DE DÉGUSTATION


- Très belle robe couleur rubis, profonde. 
- Un bouquet très équilibré, riche en petits fruits très mûrs, presque confits. Une note finement boisé accompagne les notes fruitées.
- En bouche, d’une très belle concentration sur ce millésime, le vin a beaucoup de relief, il est charnu, fruité, rond, presque velours, d’une belle structure, riche, racé, un très joli vin.


ACCORDS METS ET VINS


À déguster sur des viandes blanches grillées, un poulet rôti, un filet mignon de porc, un sauté de veau ou encore un carré d’agneau. Il sera également parfait sur une belle assiette composée de charcuterie fine et de fromages tendres et crémeux.


SERVICE


Servir idéalement à une température située autour de 14-15°C.


POTENTIEL DE GARDE


A boire dès maintenant et peut être conservé en cave pendant 4 à 7 ans.


ORIGINE


Le village d'Auxey-Duresses, est situé au seuil d’une vallée qui, depuis la Côte de Beaune, s’enfonce dans les Hautes-Côtes de Beaune sur la route de La Rochepot avec son emblématique château aux tuiles vernissées et de la région du Morvan.

Niché en retrait des deux communes phares de Volnay et Meursault, le vignoble s'étend sur 170 ha seulement, dont 130 ha destinés aux vins rouges.

Le vignoble, sur des sols très caillouteux, marno calcaires, est orienté Est et Sud-Est sur des pentes fortes à une altitude moyenne de 250 mètres.


VINIFICATION ET ÉLEVAGE


Les raisins sont récoltés et triés manuellement à leur arrivée en cuverie. Après un éraflage total,  les raisins sont placés en cuves pour macération à froid pendant 4 jours à 8/10°C. Puis viennent 15 jours de fermentation, toujours en cuves, avec pigeages et remontages 2 fois par jour pendant la fermentation avec des levures sélectionnées.

Le vin est ensuite placé en fûts de chêne de Bourgogne de 228 litres (dont 25% de fûts neufs) pour 12 mois d’élevage avant d'être soutiré, délicatement filtré et mis en bouteille.


Millésime : 2019


2019 est une année singulière et fortement contrastée. Elle a apporté son lot de stress, avec des moments de tension dans beaucoup d’exploitations, alors que les vendanges se sont passées très sereinement, pour un résultat final qui enthousiasme les professionnels au-delà de leurs attentes. Il a fait chaud et sec, mais les vins affichent une fraîcheur qui ravira les amateurs de vins de Bourgogne, accompagnée d’une gourmandise qui séduira. Seul bémol, les volumes sont en dessous d’une année moyenne.

L’hiver est plutôt doux, avec des températures supérieures à la moyenne en décembre et février, alors que les précipitations sont variables : décembre est très arrosé, février beaucoup moins. Le cycle végétatif démarre donc assez précocement, avec un débourrement légèrement en avance dans certains secteurs.

Les températures clémentes de mars permettent une belle évolution de la vigne. Les parcelles les plus en avance atteignent le stade mi-débourrement dès les premiers jours d’avril. Mais, un temps froid s’installe alors sur la Bourgogne. Les gelées du 5 avril au matin, en particulier, provoquent des dégâts, plus ou moins marqués selon les secteurs, les températures et le stade de développement de la végétation. Ceux-ci impacteront les volumes récoltés, en particulier dans le Mâconnais. Les températures restent basses et de nouvelles gelées ont lieu entre le 12 et le 15 avril. Toutefois, leurs dégâts sont bien moindres. Le cycle végétatif redémarre seulement après la mi-avril, grâce à la hausse des températures. Le stade mi-débourrement est atteint après la mi-avril pour les parcelles les plus en retard.

La chaleur et le manque d’eau s’imposent ensuite. Dans la grande majorité, les vignes conservent un excellent état sanitaire jusqu’aux vendanges, les pressions d’oïdium, ponctuelles et localisées, étant vite maîtrisées. Les quelques précipitations d’août aident au développement de la vigne et lancent la véraison. En quantités très variables selon les zones géographiques, elles créent une forte hétérogénéité dans l’avancement du cycle végétatif, d’une parcelle à l’autre, mais aussi, parfois, à l’intérieur d’une même parcelle. Cette hétérogénéité se maintient jusqu’aux vendanges. Globalement, la vigne a plutôt bien résisté au manque d’eau, restant vigoureuse jusqu’au bout. Néanmoins, celui-ci affecte plus durement certaines parcelles en fin de saison, particulièrement sur les jeunes plants. Un peu de grillure survient alors. La fin août et le début septembre restant au beau fixe, la maturation se fait à un bon rythme. Quelques phénomènes de concentration sont à noter en septembre, mais, grâce aux millerands, une fois n’est pas coutume, l’acidité reste présente jusqu’au bout dans les baies !

Les vendanges débutent le 30 août pour les crémants, suivies une semaine plus tard par celles des vins tranquilles qui s’étalent jusqu’à la mi-octobre. Cette durée inhabituelle est possible grâce à l’excellent état sanitaire des raisins et au maintien de conditions météo favorables. Tenant compte de la diversité des maturités de chaque parcelle, les vignerons récoltent au rythme du raisin. Aucune règle géographique : les analyses de maturité et la dégustation des baies prévalent.