100% Pinot Noir.
Ce vin est idéal avec des ris de veau poêlés, des viandes blanches grillées, de la volaille frite, du filet de porc, un ragoût de veau, une salade de poulet et un morceau de fromage savoureux.
Servir à une température de 14-16 °C.
Ce Bourgogne du sud est prêt à boire et peut encore se garder entre 2 et 6 ans.
L'appellation Rully, située sur la Côte Chalonnaise, offre des vins similaires à ceux de la Côte de Beaune. Ce vignoble ancien de 370 hectares, dont deux tiers en blanc, s'étend sur des coteaux à plus de 200 mètres d'altitude avec une exposition majoritairement à l'est et des sols argilo-calcaires. Rully compte 23 climats classés en Premier Cru, avec des rouges issus des coteaux bas et des blancs des zones plus élevées.
La diversité des sols et des altitudes (230 à 300 mètres) produit des vins variés, capables de rivaliser avec des crus prestigieux comme Puligny-Montrachet et Meursault. Cette richesse géologique confère aux vins de Rully une belle complexité, alliant finesse, structure et potentiel de garde.
Les raisins vendangés à la main sont triés puis placés en cuve pour une macération à froid pendant 4 jours à 8-10°C. Débute ensuite la fermentation alcoolique avec des levures sélectionnées de Bourgogne. Pigeage deux fois par jour pour une vinification totale de 18 jours environ.
Vieillissement 100% en fûts de chêne français pendant 12 mois. Mise en bouteille après une légère filtration finale.
Dieu que ce millésime aura été éprouvant pour le vigneron et pour le vinificateur !
Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne. Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.
Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive. Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs.
Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé.
Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision. Nous avons apporté un soin tout particulier à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique de nos vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.
Dès les premières dégustations, ce millésime affichait un joli potentiel aromatique, l’équilibre acide était contenu. Nous retrouvons des vins moins solaires, dans la modération, plus légers en alcool et en structure tannique, des vins qui affirmeront leur singularité en offrant une palette diversifiée de saveurs et de textures à l’image du millésime.