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POMMARD 2019

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2022  

CÉPAGE


100% Pinot Noir.


NOTES DE DÉGUSTATION


- Belle couleur rubis foncé.
- Au nez, le bouquet est riche, assez puissant, avec une certaine concentration mêlant les petits fruits (cassis, groseille, mure, noyau de cerise) à des notes boisées, toastées et quelques pointes poivrées et de cuir.
- La bouche est riche également, présentant une mâche tannique bien supportée par une structure presque velours et des saveurs complexes, d’abord fruitées puis épicées, animales. Très belle longueur.


ACCORDS METS ET VINS


Il sera le parfait compagnon d'une cuisine goûteuse et élaborée : de belles viandes de bœuf ou d'agneau, un gibier mariné ou un plateau de fromages affinés.


SERVICE


Servir idéalement à une température de 15 à 16°C.


POTENTIEL DE GARDE


Ce grand rouge de Bourgogne se conservera aisément de 6 à 8 ans en cave, voire plus selon les millésimes et dans de bonnes conditions.


ORIGINE


Pommard est l’un des plus célèbres villages de la Côte de Beaune, situé à 5 km au Sud de la ville de Beaune sur la route de Grands Crus. L'appellation s'étend sur 322 hectares et produit uniquement des vins rouges, avec une proportion de 36% des vins classés 1er Cru.

Sur la partie la moins élevée, des alluvions anciennes, puis au milieu des coteaux, les sols argilo-calcaires sont bien drainés grâce à un cailloutis de débris rocheux. En montant encore, on trouve des marnes oxfordiennes (jurassique), des sols bruns calciques et bruns calcaires. L’oxyde de fer rougit parfois la terre. Expositions au levant et au midi. Altitude : entre 250 et 330 mètres.


VINIFICATION ET ÉLEVAGE


Elle est de type traditionnelle bourguignonne. Récoltés à la main, les raisins sont triés une première fois à la vigne puis aux chais dès leur arrivée. Après ce tri sévère, ils sont éraflés et foulés puis entonnés en cuves thermo-régulées. La cuvaison dure de 20 à 25 jours. La vinification commence par une macération à froid (8°-10°C) pendant 5 à 6 jours, puis la fermentation se réalise à l’introduction de levures de Bourgogne, avec remontages et pigeages quotidiens. L’élevage se poursuit en fûts de 228 litres, dont environ 30% de fûts neufs pendant 12 mois.


Millésime : 2019


2019 est une année singulière et fortement contrastée. Elle a apporté son lot de stress, avec des moments de tension dans beaucoup d’exploitations, alors que les vendanges se sont passées très sereinement, pour un résultat final qui enthousiasme les professionnels au-delà de leurs attentes. Il a fait chaud et sec, mais les vins affichent une fraîcheur qui ravira les amateurs de vins de Bourgogne, accompagnée d’une gourmandise qui séduira. Seul bémol, les volumes sont en dessous d’une année moyenne.

L’hiver est plutôt doux, avec des températures supérieures à la moyenne en décembre et février, alors que les précipitations sont variables : décembre est très arrosé, février beaucoup moins. Le cycle végétatif démarre donc assez précocement, avec un débourrement légèrement en avance dans certains secteurs.

Les températures clémentes de mars permettent une belle évolution de la vigne. Les parcelles les plus en avance atteignent le stade mi-débourrement dès les premiers jours d’avril. Mais, un temps froid s’installe alors sur la Bourgogne. Les gelées du 5 avril au matin, en particulier, provoquent des dégâts, plus ou moins marqués selon les secteurs, les températures et le stade de développement de la végétation. Ceux-ci impacteront les volumes récoltés, en particulier dans le Mâconnais. Les températures restent basses et de nouvelles gelées ont lieu entre le 12 et le 15 avril. Toutefois, leurs dégâts sont bien moindres. Le cycle végétatif redémarre seulement après la mi-avril, grâce à la hausse des températures. Le stade mi-débourrement est atteint après la mi-avril pour les parcelles les plus en retard.

La chaleur et le manque d’eau s’imposent ensuite. Dans la grande majorité, les vignes conservent un excellent état sanitaire jusqu’aux vendanges, les pressions d’oïdium, ponctuelles et localisées, étant vite maîtrisées. Les quelques précipitations d’août aident au développement de la vigne et lancent la véraison. En quantités très variables selon les zones géographiques, elles créent une forte hétérogénéité dans l’avancement du cycle végétatif, d’une parcelle à l’autre, mais aussi, parfois, à l’intérieur d’une même parcelle. Cette hétérogénéité se maintient jusqu’aux vendanges. Globalement, la vigne a plutôt bien résisté au manque d’eau, restant vigoureuse jusqu’au bout. Néanmoins, celui-ci affecte plus durement certaines parcelles en fin de saison, particulièrement sur les jeunes plants. Un peu de grillure survient alors. La fin août et le début septembre restant au beau fixe, la maturation se fait à un bon rythme. Quelques phénomènes de concentration sont à noter en septembre, mais, grâce aux millerands, une fois n’est pas coutume, l’acidité reste présente jusqu’au bout dans les baies !

Les vendanges débutent le 30 août pour les crémants, suivies une semaine plus tard par celles des vins tranquilles qui s’étalent jusqu’à la mi-octobre. Cette durée inhabituelle est possible grâce à l’excellent état sanitaire des raisins et au maintien de conditions météo favorables. Tenant compte de la diversité des maturités de chaque parcelle, les vignerons récoltent au rythme du raisin. Aucune règle géographique : les analyses de maturité et la dégustation des baies prévalent.