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POMMARD PREMIER CRU
LES POUTURES 2019

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CÉPAGE


Le Pinot Noir est le cépage des Pommard et Premiers Crus de Pommard.

- Densité 10 000 pieds/ha.
- Taille guyot ou cordon de Royat.
- Vendange manuelle.
- Rendement 40 hl/ha.


NOTES DE DÉGUSTATION


- Belle robe au rouge profond, rubis rouge foncé.
- Le bouquet est intense, riche, sur des arômes de fruits bien mûrs (cassis, mûre, prune) et de notes animales, avec un boisé toasté, épicé, concentré.
- En bouche, la texture est presque velours, le vin est riche, structuré. Les tanins sont présents et bien intégrés, les saveurs fruitées aux accents giboyeux et boisés apportent de la complexité. Une belle virilité s’exprime. Racé, une mâche tannique qui s’affirme, un vin de caractère.


ACCORDS METS ET VINS


À découvrir sur de belles viandes rôties ou grillées au four, une côte de bœuf, un pavé de rumsteck au poivre, un gibier mariné ou une volaille en sauce, sans oublier les fromages crémeux de Bourgogne mais pas trop forts.


SERVICE


Servir chambré, à une température de 16 à 18°C.


POTENTIEL DE GARDE


Ce premier cru peut être conservé en cave de 8 à 10 ans.


ORIGINE


Le vignoble de Pommard se situe sur la Côte de Beaune, en Bourgogne, entre le village de Volnay, au sud et la ville de Beaune au nord. L’appellation Pommard ne regroupe que des vins rouges, tous issus du Pinot Noir exclusivement. La surface du vignoble couvre 300 hectares environ dont 125 hectares en Premiers Crus. Le climat « Les Poutures » dont le nom viendrait de « pâtures » s’étend sur 4 ha 12 a. 74 ca sur la partie moins élevée du vignoble, en milieu de coteau.

Les sols sont composés d’alluvions anciens, argilo-calcaires, bien drainés grâce à un cailloutis de débris rocheux. L’oxyde de fer sous forme de veines rougit parfois la terre.

- Exposition au levant et au midi.
- Altitude : entre 250 et 330 mètres.


VINIFICATION ET ÉLEVAGE


Elle est de type traditionnelle bourguignonne. Récoltés à la main, les raisins sont triés une première fois à la vigne puis aux chais dès leur arrivée. Après ce tri sévère, ils sont éraflés et foulés puis entonnés en cuves thermo-régulées. La cuvaison dure de 22 à 25 jours. La vinification commence par une macération à froid (8°-10°C) pendant 5 à 6 jours, puis la fermentation se réalise à l’introduction de levures de Bourgogne, avec remontages et pigeages quotidiens. L’élevage se poursuit en fûts de 228 litres, dont environ 35% de fûts neufs pendant 12 à 15 mois.


Millésime : 2019


2019 est une année singulière et fortement contrastée. Elle a apporté son lot de stress, avec des moments de tension dans beaucoup d’exploitations, alors que les vendanges se sont passées très sereinement, pour un résultat final qui enthousiasme les professionnels au-delà de leurs attentes. Il a fait chaud et sec, mais les vins affichent une fraîcheur qui ravira les amateurs de vins de Bourgogne, accompagnée d’une gourmandise qui séduira. Seul bémol, les volumes sont en dessous d’une année moyenne.

L’hiver est plutôt doux, avec des températures supérieures à la moyenne en décembre et février, alors que les précipitations sont variables : décembre est très arrosé, février beaucoup moins. Le cycle végétatif démarre donc assez précocement, avec un débourrement légèrement en avance dans certains secteurs.

Les températures clémentes de mars permettent une belle évolution de la vigne. Les parcelles les plus en avance atteignent le stade mi-débourrement dès les premiers jours d’avril. Mais, un temps froid s’installe alors sur la Bourgogne. Les gelées du 5 avril au matin, en particulier, provoquent des dégâts, plus ou moins marqués selon les secteurs, les températures et le stade de développement de la végétation. Ceux-ci impacteront les volumes récoltés, en particulier dans le Mâconnais. Les températures restent basses et de nouvelles gelées ont lieu entre le 12 et le 15 avril. Toutefois, leurs dégâts sont bien moindres. Le cycle végétatif redémarre seulement après la mi-avril, grâce à la hausse des températures. Le stade mi-débourrement est atteint après la mi-avril pour les parcelles les plus en retard.

La chaleur et le manque d’eau s’imposent ensuite. Dans la grande majorité, les vignes conservent un excellent état sanitaire jusqu’aux vendanges, les pressions d’oïdium, ponctuelles et localisées, étant vite maîtrisées. Les quelques précipitations d’août aident au développement de la vigne et lancent la véraison. En quantités très variables selon les zones géographiques, elles créent une forte hétérogénéité dans l’avancement du cycle végétatif, d’une parcelle à l’autre, mais aussi, parfois, à l’intérieur d’une même parcelle. Cette hétérogénéité se maintient jusqu’aux vendanges. Globalement, la vigne a plutôt bien résisté au manque d’eau, restant vigoureuse jusqu’au bout. Néanmoins, celui-ci affecte plus durement certaines parcelles en fin de saison, particulièrement sur les jeunes plants. Un peu de grillure survient alors. La fin août et le début septembre restant au beau fixe, la maturation se fait à un bon rythme. Quelques phénomènes de concentration sont à noter en septembre, mais, grâce aux millerands, une fois n’est pas coutume, l’acidité reste présente jusqu’au bout dans les baies !

Les vendanges débutent le 30 août pour les crémants, suivies une semaine plus tard par celles des vins tranquilles qui s’étalent jusqu’à la mi-octobre. Cette durée inhabituelle est possible grâce à l’excellent état sanitaire des raisins et au maintien de conditions météo favorables. Tenant compte de la diversité des maturités de chaque parcelle, les vignerons récoltent au rythme du raisin. Aucune règle géographique : les analyses de maturité et la dégustation des baies prévalent.