Nos Vins




Voir la fiche PDF

POMMARD PREMIER CRU
LES POUTURES 2018

pour connaître les détails d’un millésime, cliquez sur l’année de votre choix
2017   2018   2019   2020   2021   2022  

CÉPAGE


Le Pinot Noir est le cépage des Pommard et Premiers Crus de Pommard.

- Densité 10 000 pieds/ha.
- Taille guyot ou cordon de Royat.
- Vendange manuelle.
- Rendement 40 hl/ha.


NOTES DE DÉGUSTATION


- Robe rubis sombre et intense.
- Au nez, des arômes d’une certaine virilité, sur une trame fruitée, boisée et animale, de belle complexité.

- En bouche, la structure est solide, les tanins encore bien présents. La mâche est remarquable, les saveurs sont toutes à la fois fruitées, animales, épicées et réglissées. Assez puissant, c’est un vin racé, au caractère bien trempé.


ACCORDS METS ET VINS


À découvrir sur de belles viandes rôties ou grillées au four, une côte de bœuf, un pavé de rumsteck au poivre, un gibier mariné ou une volaille en sauce, sans oublier les fromages crémeux de Bourgogne mais pas trop forts.


SERVICE


Servir chambré, à une température de 16 à 18°C.


POTENTIEL DE GARDE


Ce premier cru peut être conservé en cave de 8 à 10 ans.


ORIGINE


Le vignoble de Pommard se situe sur la Côte de Beaune, en Bourgogne, entre le village de Volnay, au sud et la ville de Beaune au nord. L’appellation Pommard ne regroupe que des vins rouges, tous issus du Pinot Noir exclusivement. La surface du vignoble couvre 300 hectares environ dont 125 hectares en Premiers Crus. Le climat « Les Poutures » dont le nom viendrait de « pâtures » s’étend sur 4 ha 12 a. 74 ca sur la partie moins élevée du vignoble, en milieu de coteau.

Les sols sont composés d’alluvions anciens, argilo-calcaires, bien drainés grâce à un cailloutis de débris rocheux. L’oxyde de fer sous forme de veines rougit parfois la terre.

- Exposition au levant et au midi.
- Altitude : entre 250 et 330 mètres.


VINIFICATION ET ÉLEVAGE


Elle est de type traditionnelle bourguignonne. Récoltés à la main, les raisins sont triés une première fois à la vigne puis aux chais dès leur arrivée. Après ce tri sévère, ils sont éraflés et foulés puis entonnés en cuves thermo-régulées. La cuvaison dure de 22 à 25 jours. La vinification commence par une macération à froid (8°-10°C) pendant 5 à 6 jours, puis la fermentation se réalise à l’introduction de levures de Bourgogne, avec remontages et pigeages quotidiens. L’élevage se poursuit en fûts de 228 litres, dont environ 35% de fûts neufs pendant 12 à 15 mois.


Millésime : 2018


Le démarrage a été un peu lent, mais le maintien de températures quasi-estivales jusqu’au 24 avril a permis une pousse très rapide, qui a comblé le retard observé au stade «mi-débourrement». 2018 se plaçait alors au même niveau que 2015, millésime où tout était allé très vite (floraison mi-juin, vendanges fin août).


Le léger refroidissement, survenu dans les derniers jours d’avril et le retour à des températures de saison sur les deux premières semaines de mai ont légèrement ralenti l’évolution de la végétation, pour revenir à un rythme plus traditionnel.


Première satisfaction pour les vignerons de Bourgogne : le gel nous a épargnés cette année et les fleurs en formation semblaient généreuses après les » Saints de glace », c’est-à-dire à la mi-Mai.

Pour la deuxième année consécutive, la Bourgogne a le sourire à l'issue des vendanges, les volumes sont là ! 2018 est un millésime de qualité et tout particulièrement sur les blancs.

En effet, les vins blancs fraichement vinifiés montrent une très belle structure, ils sont ronds et puissants, d’un joli équilibre, apparaissant déjà très racés et très aromatiques. Le niveau d’acidité semble correct malgré la chaleur des mois d’été.

En rouge, les rendements qu'on attendait relativement importants le sont un peu moins aux décuvages car il y avait moins de matière liquide que de matière solide dans les raisins. Mais la qualité est là, les vins sont concentrés et très colorés. Le manque d’acidité en fera des vins de garde modérée. La météo très clémente et une qualité sanitaire parfaite ainsi qu'une récolte qui a débuté tôt (été très chaud), tout cela a contribué à faire un millésime d’exception.

On est dans la lignée des millésimes précédents, indéniablement, le réchauffement climatique nous est bénéfique à nous, bourguignons !