100% Pinot Noir.
Couleur : Beau rouge couleur jus de cerise noire, intense et profond.
Bouquet : Arômes riches et concentrés de fruits rouges et noirs sur de jolies notes boisées et épicées.
Palais : Ample, riche et racé. Il présente une belle structure avec des tanins soyeux, des saveurs fruitéees, boisées et épicées. Concentré, puissant, bien équilibré, un beau vin de garde.
Il sera le parfait compagnon de belles viandes rôties ou grillées au four, d'une côte de boeuf, d'un pavé de rumsteck au poivre, d'un gibier mariné ou d'une volaille en sauce, sans oublier les fromages crémeux de Bourgogne mais pas trop forts.
Servir chambré, à une température de 16 à 18°C.
Ce premier cru peut être conservé en cave de 8 à 10 ans.
Le vignoble de Pommard se situe sur la Côte de Beaune, en Bourgogne, entre le village de Volnay, au sud et la ville de Beaune au nord. L’appellation Pommard ne regroupe que des vins rouges, tous issus du Pinot Noir exclusivement. La surface du vignoble couvre 300 hectares environ dont 125 hectares en Premiers Crus.
Le climat « Les Poutures » dont le nom viendrait de « pâtures » s’étend sur environ 4 ha sur la partie moins élevée du vignoble, en milieu de coteau. Les sols sont composés d’alluvions anciens, argilo-calcaires, bien drainés grâce à un cailloutis de débris rocheux. L’oxyde de fer sous forme de veines rougit parfois la terre. Exposition au levant et au midi. Altitude : entre 250 et 330 m.
Récoltés à la main, les raisins sont triés une première fois à la vigne puis aux chais dès leur arrivée. Ils sont ensuite éraflés et foulés puis entonnés en cuves thermo-régulées. La cuvaison dure de 22 à 25 jours. La vinification commence par une macération à froid (8°-10°C) pendant 5 à 6 jours, puis la fermentation se réalise à l’introduction de levures de Bourgogne, avec remontages et pigeages quotidiens. L’élevage se poursuit en fûts de 228 litres, dont environ 35% de fûts neufs pendant 12 à 15 mois.
Les mesures sanitaires ont signé les vendanges 2020 mais ne les ont pas empêchées ! Malgré la chaleur et la sécheresse qui ont historiquement marqué l’année, la qualité était au rendez-vous avec toutefois des rendements en baisse, en particulier sur les rouges aux volumes hétérogènes, mais aux beaux équilibres. Globalement l’acidité était présente, gage de vins de garde…
En Bourgogne, l’année 2020 a été marquée par la douceur et par la sécheresse. Dès la sortie d’un hiver sans gel, un temps ensoleillé et sec a dominé le printemps, favorisant un débourrement très précoce. Quelques rares épisodes pluvieux en juin et juillet n’ont pas suffi à éviter le manque d’eau. Avec des températures estivales très élevées et une lumière intense, les vignes ont petit à petit souffert de stress hydrique entrainant un blocage de maturité avant les vendanges.
Le cycle végétatif a été cette fois encore raccourci avec près de trois semaines d’avance sur 2019. Heureusement la récolte a été sauvée par les nuits relativement fraîches. La vendange était magnifique mais avec de très petits volumes en jus sur les rouges (baisses de 30 à 50%), et des degrés raisonnables en dépit de la chaleur. Les blancs ont été au contraire très généreux et ont parfaitement résisté à ces conditions extrêmes.