Nos Vins




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COTEAUX BOURGUIGNONS
PRINCESSE MAUDITE 2022

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2021   2022  

ORIGINE


L’aire de l’Appellation Coteaux Bourguignons se confond avec celle de l’appellation Bourgogne. Elle s’étend sur 384 communes des départements de l’Yonne, de la Côte d’Or, de la Saône et Loire et du Rhône. En partant au Nord de la région de Chablis et de l’Auxerrois, jusqu’au Sud à la région du Mâconnais, c’est d’ailleurs sur les vallons arrondis du vignoble mâconnais que nous avons récolté les raisins de cette jolie cuvée. 3000 hectares sont dédiés à la culture des Coteaux Bourguignons Rouges.


CÉPAGE


Notre Coteaux Bourguignons rouge est issu à 100 % du cépage Gamay noir à jus blanc.
- 6,400 pieds / hectare
- Taille Gobelet ou Cordon de Royat
- Vendanges manuelles
- Rendement : 50 hl/hectare


VINIFICATION ET ÉLEVAGE


Vendange manuelle sur des vignobles  exposés Sud-Est et Sud, à une altitude variant entre 200 et 400 mètres et sur des sols constitués d’argiles et de marnes avec des touches granitiques.

Vinification du gamay « à la bourguignonne » pour lui donner structure et élégance, tout en conservant son croquant et son fruité si agréables.


NOTES DE DÉGUSTATION


- Élegante robe couleur rubis.
- Le nez offre de plaisants arômes d’épices et de fruits rouges, comme la cerise croquante, craquante et gourmande.
- En bouche, l'attaque est ronde sur des arômes de fruits murs et une finale sur des tanins élégants et souples.


ACCORDS METS ET VINS


À déguster en accompagnement d’une assiette de charcuterie, des pâtes, du jambon blanc ou fumé, un couscous, de la viande de bœuf en sauce, de la viande grillée, un coquelet rôti, du camembert ou du brie.


SERVICE


Servir idéalement à une température d’environ 14-15°C.


POTENTIEL DE GARDE


À apprécier dès maintenant et dans ses premières années.


Millésime : 2022


Les mois de novembre et décembre 2021 puis janvier 2022 ont été assez pluvieux et les mois de février et mars plutôt frais, ce qui a ralenti la sortie des bourgeons et donc évité les problèmes de gel que nous avions eu l'année dernière.

Le mois de mai a été particulièrement chaud permettant à la floraison de se dérouler dans de très bonnes conditions. Le mois de juin, par contre, a été un peu chaotique au niveau météo puisque nous avons eu des matinées chaudes, puis dans l'après-midi, des orages réguliers et violents, parfois accompagnés de grêle. Mais au final, rien de bien méchant sur notre Bourgogne.

Et puis nous avons eu un stress hydrique qui s'est vite amorcé dès le début juillet pour se poursuivre sur tous les mois d'été, en conséquence de chaleurs très importantes avec sans doute un petit ralenti sur la maturité selon les parcelles.

Bien sûr, tout a été conditionné par le travail dans les vignes, la conduite tenue et la charge de l'exposition. Ainsi, certaines parcelles ont donné un millésime magnifique, alors sur d'autres, le vignoble a plus enregistré cette déshydratation. Les très fortes chaleurs ont bloqué la maturité de manière plus importante par endroit, et il a fallu attendre plus longtemps, reporter la vendange pour atteindre la pleine maturité.

A Chablis, les pluies sont enfin arrivées à partir de la mi-août, avec des bénéfices plus ou moins importants selon les millimètres tombés au sol. Quelques vignerons ont démarré les vendanges alors que le mois d’août s’achèvait, mais pour la plupart la récolte a démarré sur les premiers jours de septembre. Les pluies ont épargné les vendangeurs, choisissant les fins d’après-midi ou la nuit pour tomber. Les feuilles, encore en bonne santé, en ont profité! Cette eau providentielle a limité la concentration des jus et permis aux grappes vendangées d’offrir un bel équilibre entre la richesse en sucres et l’acidité. 

Les vendanges se sont achevées la troisième semaine de septembre avec le sourire : ni le gel ni la sécheresse n’ont empêché une production proche de la normale, même si les volumes rentrés pouvaient être hétérogènes d’un domaine à l’autre, certains faisant facilement le plein alors que d’autres n’atteignaient pas le rendement de l’appellation.

Les vins en devenir expriment des notes de fruits murs, de poire, de pêche, tout en gardant de la fraicheur. Ils sont généreux et présentent de beaux équilibres. La qualité est donc aussi au rendez-vous. Après une année 2021 perturbée par une faible récolte, ce millésime 2022 est une vrai bouffée d’oxygène.