L’aire de l’Appellation Côte de Beaune-Villages s’étend sur les 14 communes suivantes : Auxey Duresses, Blagny, Chassagne Montrachet, Chorey lès Beaune, Ladoix, Maranges, Meursault, Monthélie, Pernand Vergelesses, Puligny Montrachet, Saint-Aubin, Saint-Romain, Santenay, Savigny lès Beaune.
Ces communes peuvent, pour les vins rouges, choisir de produire du vin sous leur nom d’appellation ou sous l’appellation Côte de Beaune Villages.
Le Pinot Noir est le cépage des Côte de Beaune-Villages.
Un vin tout en souplesse et en volupté qui caresse les sens.
Les raisins, récoltés manuellement, font l’objet d’un tri sévère à la vigne puis à leur arrivée aux chais. Ils sont ensuite éraflés et foulés avant d’être mise en cuve. Une macération à froid (8° à 10°C) est opérée durant 4 à 5 jours, suivie ensuite par la fermentation alcoolique en présence de levures sélectionnées, durant 20 jours au total. Le vin est ensuite partiellement (30 à 40% de la cuvée) placé en fûts de chêne français pour un élevage durant 12 mois, le reste de la cuvée est placé en cuve. La fermentation malo lactique est réalisée à 100%.
- Belle robe rubis foncé, limpide et brillante.
- Un bouquet aux notes de cerises, de kirsch.
- La bouche offre un joli fruité et une très belle typicité : tanins soyeux, saveurs fruitées et de sous-bois. Le vin est tendre, bien fait, sympathique. A découvrir absolument.
A déguster accompagné d’oeufs en meurettes dans leur sauce au pinot noir de Bourgogne, de côtelettes d’agneau grillées, d’un saucisson d’âne, d’une pizza épicée, d’un rôti de boeuf aillé, de gésiers de volailles en salade ou d’un bon Camembert.
Servir à une température de 15 °C.
Ce vin est prêt à boire et peut être conservé trois à cinq ans dans de bonnes conditions de conservation.
Les mesures sanitaires ont signé les vendanges 2020 mais ne les ont pas empêchées ! Malgré la chaleur et la sécheresse qui ont historiquement marqué l’année, la qualité était au rendez-vous avec toutefois des rendements en baisse, en particulier sur les rouges aux volumes hétérogènes, mais aux beaux équilibres. Globalement l’acidité était présente, gage de vins de garde…
En Bourgogne, l’année 2020 a été marquée par la douceur et par la sécheresse. Dès la sortie d’un hiver sans gel, un temps ensoleillé et sec a dominé le printemps, favorisant un débourrement très précoce. Quelques rares épisodes pluvieux en juin et juillet n’ont pas suffi à éviter le manque d’eau. Avec des températures estivales très élevées et une lumière intense, les vignes ont petit à petit souffert de stress hydrique entrainant un blocage de maturité avant les vendanges.
Le cycle végétatif a été cette fois encore raccourci avec près de trois semaines d’avance sur 2019. Heureusement la récolte a été sauvée par les nuits relativement fraîches. La vendange était magnifique mais avec de très petits volumes en jus sur les rouges (baisses de 30 à 50%), et des degrés raisonnables en dépit de la chaleur. Les blancs ont été au contraire très généreux et ont parfaitement résisté à ces conditions extrêmes.