100% Pinot Noir.
Robe : Couleur rouge rubis, limpide et brillante.
Bouquet : Nez délicat, un panier de petits fruits frais (framboise, fraise, cassis, cerise...), Délicatement boisé (une touche de poivre).
Palais : Beau volume en bouche. Un vin bien équilibré, aux tanins soyeux, très fruité, délicatement boisé, élégant, agréable avec une belle persistance.
À apprécier tout simplement en apéritif avec une assiette de charcuteries, des Bonito Tataki, des pâtes italiennes, un friand, un pâté en croûte, un coq au vin, un bœuf bourguignon, un bœuf aux carottes ou un camembert.
Servir idéalement à une température de 15 °C. environ.
Ce vin est prêt à boire et peut encore se garder durant les trois prochaines années.
L’aire de l’Appellation Bourgogne s’étend sur 384 communes, en partant, au Nord, de la région de Chablis et de l’Auxerrois, jusqu’au Sud, à la région du Mâconnais, en passant par la Côte d’Or et la Côte Chalonnaise. Les Bourgogne sont issus d’une grande diversité de terroirs. Nos Bourgognes proviennent d’un assemblage de raisins de la Côte Chalonnaise et de la Côte de Beaune qui apportent du fruit et de la rondeur, avec des auxerrois pour la fraicheur. Les Terroirs d’origine sont variés avec les coteaux calcaires parfois crayeux ou kimméridgiens du Nord, les calcaires marneux de la Côte d’Or et les argiles et les marnes avec, parfois, des touches granitiques en Saône et Loire.
Les raisins, récoltés à la main sont triés à la vigne et aux chais. Les fruits sont éraflés et foulés puis entonnés en cuves thermo-régulées pour une macération pré-fermentaire à froid pendant 4 à 5 jours à une température de 8°-10°C. La fermentation alcoolique s’enclenche ensuite, avec des pigeages et remontages réguliers pour assurer une extraction optimale de la couleur et des tanins. Après décuvage, le vin est logé en cuves inox sur lies pour 50% de l’assemblage et, pour les 50% restants, en fûts de chêne (dont 30 à 35% de fûts neufs) pour une maturation pendant 6 mois minimum.
Dieu que ce millésime aura été éprouvant pour le vigneron et pour le vinificateur. Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne. Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.
Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive. Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs.
Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé.
Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision. Nous avons apporté un soin tout particulier à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique de nos vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.
Dès les premières dégustations, ce millésime affichait un joli potentiel aromatique, l’équilibre acide était contenu. Nous retrouvons des vins moins solaires, dans la modération, plus légers en alcool et en structure tannique, des vins qui affirmeront leur singularité en offrant une palette diversifiée de saveurs et de textures à l’image du millésime.