Le Pinot Noir est le cépage unique de l’appellation Bourgogne Hautes-Côte de Nuits.
- 10 000 pieds/ha.
- Taille : Guyot or Cordon de Royat.
- Vendange manuelle et mécanique.
- Rendement 55hl/hectare.
- Jolie robe à la couleur rubis, limpide et brillante.
- Le bouquet, assez discret au premier abord, offre des notes mêlant un fruité délicat avec des notes florales et boisées.
- Une belle structure modérée en bouche, des tanins soyeux et délicats. Un vin à boire à la régalade, plaisant, aux saveurs fraiches et fruitées, dans la pure tradition du pinot de Bourgogne.
Il sera le parfait compagnon des viandes rouges grillées ou rôties, des oeufs en meurette, d’une tourte ou une entrée chaude à la viande, de plats de pâtes. À déguster aussi sur un gibier à plumes et la plupart des fromages.
Servir idéalement à une température de 15 °C environ.
Ce vin, qui se déguste bien aujourd’hui, pourra être conservé dans de bonnes conditions de conservation encore 3 à 4 ans.
Le vignoble des Hautes-Côtes de Nuits est réparti sur la Côte de Nuits en Bourgogne, de Dijon à Corgoloin. Il couvre les pentes bien exposées des collines surplombant la Côte.
Le vignoble a été reconstruit dans les années 1950 afin d'obtenir un vin de haute qualité. Pinot Noir et Chardonnay ont été plantés sur les meilleurs coteaux. Les efforts développés pour améliorer la qualité portent aujourd'hui leurs fruits.
Le vignoble s’étend sur une surface totale d’environ 570 ha, rouge et blanc confondus.
- Sols argilo-calcaires du Jurassic.
- Orientation Sud-Est et Sud.
- Pente douce à abrupte.
- Altitude entre 280 m et 330m.
La vinification est traditionnelle. La vendange est récoltée à la machine ou à la main (dans ce cas elle est éraflée) puis entonnée. On débute par une macération à froid de 2 jours à 8°-10°C pour permettre l’extraction optimale des souteneurs d’arômes, de la matière colorante et du gras du vin. La cuvaison dure une dizaine de jours avec remontages et doux pigeages quotidiens.
L’élevage se poursuit en fûts (dont 25% de fûts neufs) pour la moitié de la cuvée et en cuve pour le reste, sur une durée de 8 à 9 mois durant lesquels la fermentation malolactique du vin est entièrement réalisée. Les deux parties sont ensuite assemblées et préparées pour la mise en bouteille.
Les mois de novembre et décembre 2021 puis janvier 2022 ont été assez pluvieux et les mois de février et mars plutôt frais, ce qui a ralenti la sortie des bourgeons et donc évité les problèmes de gel que nous avions eu l'année dernière.
Le mois de mai a été particulièrement chaud permettant à la floraison de se dérouler dans de très bonnes conditions. Le mois de juin, par contre, a été un peu chaotique au niveau météo puisque nous avons eu des matinées chaudes, puis dans l'après-midi, des orages réguliers et violents, parfois accompagnés de grêle. Mais au final, rien de bien méchant sur notre Bourgogne.
Et puis nous avons eu un stress hydrique qui s'est vite amorcé dès le début juillet pour se poursuivre sur tous les mois d'été, en conséquence de chaleurs très importantes avec sans doute un petit ralenti sur la maturité selon les parcelles.
Bien sûr, tout a été conditionné par le travail dans les vignes, la conduite tenue et la charge de l'exposition. Ainsi, certaines parcelles ont donné un millésime magnifique, alors sur d'autres, le vignoble a plus enregistré cette déshydratation. Les très fortes chaleurs ont bloqué la maturité de manière plus importante par endroit, et il a fallu attendre plus longtemps, reporter la vendange pour atteindre la pleine maturité.
A Chablis, les pluies sont enfin arrivées à partir de la mi-août, avec des bénéfices plus ou moins importants selon les millimètres tombés au sol. Quelques vignerons ont démarré les vendanges alors que le mois d’août s’achèvait, mais pour la plupart la récolte a démarré sur les premiers jours de septembre. Les pluies ont épargné les vendangeurs, choisissant les fins d’après-midi ou la nuit pour tomber. Les feuilles, encore en bonne santé, en ont profité! Cette eau providentielle a limité la concentration des jus et permis aux grappes vendangées d’offrir un bel équilibre entre la richesse en sucres et l’acidité.
Les vendanges se sont achevées la troisième semaine de septembre avec le sourire : ni le gel ni la sécheresse n’ont empêché une production proche de la normale, même si les volumes rentrés pouvaient être hétérogènes d’un domaine à l’autre, certains faisant facilement le plein alors que d’autres n’atteignaient pas le rendement de l’appellation.
Les vins en devenir expriment des notes de fruits murs, de poire, de pêche, tout en gardant de la fraicheur. Ils sont généreux et présentent de beaux équilibres. La qualité est donc aussi au rendez-vous. Après une année 2021 perturbée par une faible récolte, ce millésime 2022 est une vrai bouffée d’oxygène.