L’aire de l’Appellation Bourgogne s’étend sur 384 communes des départements de l’Yonne de la Côte d’Or, de la Saône et Loire et du Rhône.
En partant au Nord, de la région de Chablis et de l’Auxerrois, jusqu’au Sud à la région du Mâconnais, en passant par la Côte d’Or et la Côte Chalonnaise, les Bourgogne sont donc issus d’une grande diversité de terroirs.
Ce Bourgogne blanc est un assemblage de raisins de Chardonnay de différentes origines pour bénéficier de la fraîcheur, de la minéralité et de la vivacité des vins du Nord, de l’ampleur et de la rondeur des vins du Mâconnais et de la Côte Chalonnaise et enfin, de la puissance et de la complexité des vins de la Côte d’Or.
Terroirs variés avec les coteaux calcaires parfois crayeux ou kimméridgiens du Nord, les calcaires marneux de la Côte d’Or et les argiles avec parfois des touches granitiques en Saône et Loire.
Le Chardonnay est le cépage de notre Bourgogne Blanc :
- Densité d’au moins 10 000 pieds/ha.
- Taille guyot, Cordon de Royat.
- Vendange manuelle.
- Rendement 60 hl/ha en année standard.
Le miracle des vins de Bourgogne commence à la fin du premier millénaire.
Suite à la dislocation de l’Empire de Charlemagne, l'Europe est menacée par la barbarie. Mais de la Bourgogne va partir le principal mouvement de reconquête de la civilisation. Les bénédictins à Cluny (909) près de Mâcon et les cisterciens à Cîteaux (1098), dont la puissance et la richesse dépassaient celles des rois, vont consacrer une partie de leurs activités à l’élaboration de grands vins à la gloire de Dieu.
Ce vin accompagnera idéalement une tourte au Comté, une salade de blancs de volailles, des pâtes fraîches, un pied de cochon, du pâté en croûte ou encore un fish and chips.
Servir à une température d’environ 13 à 14°C.
À déguster dès maintenant ou dans les deux prochaines années.
Dieu que ce millésime aura été éprouvant pour le vigneron et pour le vinificateur !
Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne. Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.
Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive. Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs.
Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé. Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision. Nous avons apporté un soin tout particulier à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique de nos vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.
Dès les premières dégustations, ce millésime affichait un joli potentiel aromatique, l’équilibre acide était contenu. Nous retrouvons des vins moins solaires, dans la modération, plus légers en alcool et en structure tannique, des vins qui affirmeront leur singularité en offrant une palette diversifiée de saveurs et de textures à l’image du millésime.