Comme leur nom l'indique, ces vignobles se trouvent sur les pentes supérieures, à l'ouest de la Côte de Beaune, ils s'étendent sur 926 acres en Côte d'Or et 370 acres en Saône-et-Loire, à des altitudes allant de 340 à 450 mètres.
Les vignes sur cette appellation sont situées sur le rebord du plateau qui domine la Côte de Beaune. C'est un vignoble relativement récent, la replantation n'a eu lieu que dans les années 1970.
- Sols argilo-calcaires. Formations marneuses, pentes couvertes d'éboulis calcaires.
- Exposition Sud-Est.
- Forte Pente.
- Altitude entre 280 et 450 mètres.
100% Chardonnay.
Les raisins ont été sévèrement triés à leur arrivée aux chais avant d'être pressés. Les jus recueillis ont ensuite été placés en cuves pour débourbage à froid (10°C.). Un soutirage a permis d’éliminer les lies grossières. Puis, les jus clairs ont été relogés et mis à fermenter à basse température, (16 à 18°C.) en cuves inox thermo-régulées.
Le vin a ensuite été élevé durant 9 mois, 70 % en cuve et 30% en fûts de chêne.
- Belle couleur or blanc, brillant.
- Au nez, le bouquet est délicat, mêlant des notes fruitées discrètes et des notes minérales. Une touche boisée les accompagne.
- En bouche, la fraîcheur et la délicatesse dominent. Finement boisées, les saveurs sont fruitées, florales et minérales. Une belle typicité du Chardonnay de Bourgogne.
Ce vin accompagnera idéalement une tourte au Comté, une salade niçoise, des poissons tartares ou marinés, des fromages de chèvre...
Servir à la température d’environ 15°C.
À déguster dès maintenant ou dans les trois prochaines années.
Dieu que ce millésime aura été éprouvant pour le vigneron et pour le vinificateur !
Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne. Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.
Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive. Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs.
Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé. Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision. Nous avons apporté un soin tout particulier à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique de nos vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.
Dès les premières dégustations, ce millésime affichait un joli potentiel aromatique, l’équilibre acide était contenu. Nous retrouvons des vins moins solaires, dans la modération, plus légers en alcool et en structure tannique, des vins qui affirmeront leur singularité en offrant une palette diversifiée de saveurs et de textures à l’image du millésime.